La 40e campagne des Restos du coeur s’est ouverte ce mardi 19 novembre 2024, alors qu’une nouvelle fois l’association alerte sur les risques de devoir refuser d’accorder l’aide alimentaire à certaines personnes cet hiver. Les demandes continuent de se remplir, révélant une mission plus que jamais nécessaire, malgré des moyens encore insuffisants. A tel point que Jean-Pierre s’interroge sur la collecte alimentaire en général en France : « Ccomment est-il remboursé ?« . Valentin Houinato de l’unité de décryptage de franceinfo précise que la moitié de l’aide alimentaire en France provient des banques alimentaires. Cela en s’adressant aux travailleurs sociaux ou directement aux associations.en présentant des justificatifs de revenus, des fiches de salaire, des avis d’impôts, mais aussi des factures de loyer, d’abonnement, d’électricité, de gaz, c’est-à-dire en justifiant de vos revenus et de votre pouvoir d’achat» précise-t-il. Pour rappel, 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, ce qui rend la mission des Restos du cœur d’autant plus nécessaire. Une mission réalisée par plus de 75 000 bénévoles des Restos du cœur, et près de 100 000 de la Banque Alimentaire au moment de la collecte Si l’État finance 15 % du budget des Restaurants, l’association c’est principalement grâce aux dons des Français, qui en 2023, ils en avaient donné plus de 15 millions. euros.
De son côté, Paulette nous alerte et se dit maudite, même si Auchan l’a prévenue du vol de ses données, quelques semaines après son opérateur Free. Maudit non, mais »digitalisé par ses achats et sa consommation quotidienne», oui, répond Nicolas Arpagian, vice-président du cabinet HeadMind Partners, spécialisé dans les risques numériques, et chroniqueur sur franceinfo pour la chronique du week-end Nouveau Monde. Des données qui ont une réelle valeur pour les pirates, puisqu’elles permettent «usurper des identités ou écrire des messages qui ont la substance de la vérité » afin de tromper sa confiance, explique-t-il.
Colette, inquiète par ces pirates, se demande si elle pourra naviguer sereinement sur Internet. C’est nécessaire »dans la mesure du possible, consulter, ou en tout cas privilégier les sites institutionnels ou les sites de référence» insiste Nicolas Arpagian pour rassurer Colette, dans la mesure où les pirates innovent sans cesse, rendant obsolètes la plupart des antivirus.
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