le concours de promotion en question

Chaque année, le ballet de l’Opéra national de Paris (ONP) organise un concours interne de promotion, ouvert aux 154 danseurs de l’institution. Cette dernière est constituée d’une variation classique imposée au danseur et d’une variation libre. Chaque danseur peut ainsi, en cas de réussite, accéder au grade supérieur dans la hiérarchie du corps de ballet. L’ONP est la seule entreprise au monde à avoir pratiqué ce concours, gage pour certains de son excellence, tandis que d’autres y voient une pratique dépassée et Source de stress. Une querelle qui agite l’Opéra depuis plusieurs années, mais qui s’est intensifiée depuis 2022 et la nomination du nouveau directeur José Carlos Martínez. Certains militent pour sa suppression, même si ce concours reste utile pour certains, comme l’explique Laura Cappelle :

« Il y a un stress quand on est en compétition devant sa direction qui n’est pas le même que celui sur scène, ce qui fait que certains danseurs sont paralysés par ça et sont moins bons en compétition qu’ils ne le sont sur scène. scène, où ils peuvent se libérer dans leurs rôles. En même temps, pour les grades les plus bas de la compagnie, quand on vient d’entrer dans le corps de ballet ou qu’on est resté dans le corps de ballet, on a peu. occasions de danser des rôles de soliste Généralement, le concours est aussi un moyen pour les danseurs, qu’on ne voit pas présenter de grandes variations, de montrer des qualités.

Nouvelles du jour

• La maison Julien Gracq est menacée de fermeture à Saint-Florent-le-Vieil dans le Maine-et-Loire. Elle accueille chaque année une vingtaine d’auteurs et artistes en résidence, mais souffre des coupes budgétaires en région Pays de la Loire. Ce désengagement sera significatif dès l’année prochaine et “complet dans la durée” a précisé le directeur de la place Jéremy Fabre alors que la région a fourni 60% de son budget. La présidente de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais, souhaite économiser 100 millions d’euros.

• Alors que la cathédrale Notre-Dame ouvrira ses portes dans quelques semaines, sept tapisseries viennent d’être commandées par l’archevêché de Paris aux artistes contemporains Miquel Barcelo et Michael Armitage. Ils seront installés dans les chapelles latérales nord de la cathédrale. Ils seront fabriqués par les usines des Gobelins et de Beauvais, mais également un atelier à Aubusson et leur réalisation prendra environ six ans. Les autorités ecclésiastiques veulent profiter des travaux de rénovation de Notre-Dame pour réintroduire cet art qui était très présent sur les murs de la cathédrale jusqu’au XIXème siècle.

• Le roman de Marceau Millerun roman écrit sous un pseudonyme et qui paraîtra le 17 janvier aux éditions La Martinière n’est même pas encore publié mais suscite l’enthousiasme des éditeurs européens puisqu’il a été préempté en Espagne, acquis aux enchères aux Pays-Bas, sous offre en Allemagne. Présenté lors de la dernière Foire du livre de Francfort, les éditeurs ont repéré le potentiel de ce « page-turner » dont l’intrigue se déroule près du lac Léman et porte sur un manuscrit laissé par un romancier après sa mort dans lequel il révèle tous les mensonges qui lui ont permis de réussir. .