Les ambitions sont affichées pour la mairie de Paris à 18 mois de élections municipales qui auront lieu en mars 2026. Rachida Dati a annoncé sur RTL qu’elle serait candidate. Le nom de Gabriel Attal revient également en ce moment. Emmanuel Grégoire pour la gauche, l’ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo qui est en désaccord avec elle, a également indiqué qu’il serait candidat. Mais Anne Hidalgo ne s’est toujours pas exprimée sur le sujet.
Pour les proches d’Anne Hidalgo, c’est la question piège. Il vaut mieux ne pas faire preuve de certitude, seule la maire sait ce qu’elle compte faire, évacue son adjointe Lamia El Aaraje. « D’abord, la maire annoncera ce qu’elle compte faire quand elle le voudra. Le moins qu’on puisse dire, c’est que si Anne Hidalgo n’est pas candidate à la succession, son successeur aura des bases extrêmement solides. Et cela, je pense, est un atout très précieux qu’aucun autre candidat ne possèdera », ajoute-t-elle.
Même les alliés politiques en sont réduits à guetter des indices. « Elle n’y va pas, sinon elle ne laisserait pas dire qu’elle a choisi le sénateur de Paris, Rémi Féraud, pour lui succéder », dit-on. Autre juge crédible, l’idée qu’Anne Hidalgo prenne la tête d’une fondation d’écologie, malgré les démentis. « Elle adorait vivre une expérience internationale, ce serait une bonne base pour elle », dit-il.
Les opposants au maire ont des doutes. “Cela garantit qu’il n’y a pas de successeur naturel pour dire à la fin : ‘C’est le bordel, je dois y aller'”, pense un candidat potentiel.
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