Aurélie Sacchelli, Media365, publié le dimanche 17 novembre 2024 à 16h10
Découvrez les réactions de Jorge Martin et Francesco Bagnaia, à l’issue du Grand Prix de Barcelone qui a vu l’Espagnol être sacré avec dix points d’avance sur l’Italien.
Jorge Martin (Ducati Pramac, champion du monde) :
« C’est extraordinaire, je ne sais pas quoi dire. Je remercie ma famille, mes amis, tous ceux qui m’ont soutenu, c’est pour eux ! Je pense aussi à toutes les victimes de Valence. (…) J’ai commencé à pleurer dans les derniers tours, je n’arrivais plus à piloter correctement. C’était très long, il y avait beaucoup de pression. Je vais continuer à m’améliorer, à travailler. Mais là, je vais laisser retomber la pression. (…) Je suis sous le choc, il y a trop d’émotions en ce moment. Je remercie mes concurrents, ils m’ont poussé dans mes retranchements. Peco (Bagnaia) était un concurrent extraordinaire, c’était toujours très serré. Lors de cette dernière course, j’ai donné le meilleur de moi-même. J’ai beaucoup souffert au cours de ma carrière, c’était un long voyage, j’ai eu des blessures, mais cela m’a rendu plus fort. J’ai beaucoup travaillé physiquement et mentalement. Je me sentais vraiment préparé pour ce défi. N°1 ? Je ne l’aurai pas lors des essais, je garderai mon 89. C’est important d’avoir les deux étoiles sur mon numéro (il a été champion du monde Moto3 en 2018, ndlr). “
Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo, vice-champion du monde) :
« Jorge mérite totalement son titre, il a fait une saison magnifique. Avec plus de deuxièmes places que de victoires, il remporte le titre. C’est son jour. Je tiens à remercier mon équipe qui a fait un excellent travail. (…) C’était un week-end parfait pour moi (pole, victoire au sprint et au GP, ndlr), mais ce n’était pas suffisant. Nous avons terminé la saison avec dix points de retard. J’ai tout donné, mais j’ai eu quelques moments de malchance cette saison. Je réessaierai l’année prochaine, il y a des choses que nous n’avons pas comprises, mais lors des dernières courses. nous étions les plus forts.
Propos recueillis au micro de Canal+
