DÉCRYPTION – Si le traité de libre-échange est ratifié, les agriculteurs craignent une concurrence déloyale de la part des produits sud-américains bon marché, alors que l’Union européenne est beaucoup plus stricte en termes de normes environnementales et sanitaires.
La France s’est toujours montrée prudente à l’égard du traité de libre-échange entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur, conclu en 2019. C’est même un « une ferme opposition » depuis janvier 2024 et le mouvement de colère qui avait soulevé le monde agricole. « Il faut le refuser »a insisté Michel Barnier au micro de France Bleu ce vendredi. Ce rejet massif et transpartisan s’explique en grande partie par l’écart des normes environnementales et sanitaires entre les marchés européen et sud-américain. L’Union européenne impose des contraintes de production beaucoup plus strictes qu’en Amérique du Sud et ceux qui résistent craignent donc une concurrence déloyale pour les agriculteurs. Ils se mobilisent en France dans les prochains jours, à l’appel des syndicats.
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