Est-ce la fin de la carrière des Super Eagles d’Iheanacho ? – Cinq points à retenir du match nul du Nigeria contre le Bénin

Est-ce la fin de la carrière des Super Eagles d’Iheanacho ? – Cinq points à retenir du match nul du Nigeria contre le Bénin
Est-ce la fin de la carrière des Super Eagles d’Iheanacho ? – Cinq points à retenir du match nul du Nigeria contre le Bénin

Les Super Eagles du Nigeria ont encore une fois réalisé un résultat à couper le souffle, cette fois lors d’un match nul 1-1 contre le Bénin à Abidjan, dans le cadre de leur campagne de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations..

Les Cheetahs du Bénin semblaient prêts à sceller leur place à la CAN avec une victoire acharnée après que la superbe tête de Mohamed Tijani en première mi-temps leur ait donné l’avantage.

Mais au fil des minutes, la résilience du Nigeria s’est manifestée, Victor Osimhen égalisant tardivement sur une passe décisive de Moses Simon pour maintenir la séquence d’invincibilité des Super Eagles.

Le retour en force des Super Eagles a assuré que leur billet pour Maroc 2025 reste intact, et le Bénin espère également les rejoindre si le Nigeria parvient à éviter la défaite contre le Rwanda lors de son dernier match de qualification.

Voici Soccernet.ngLes cinq principaux points à retenir de cette intense confrontation :

1. Eguavoen est-il meilleur que Peseiro ?

L’invincibilité actuelle du Nigeria lors des éliminatoires a déclenché de nouveaux débats sur la question de savoir qui est le meilleur entraîneur des Super Eagles.

Le mandat de Gernot Rohr a été marqué par une séquence d’invincibilité lors des éliminatoires de la CAN, qui ont emmené le Nigeria à Cameroun 2021 avec un match en moins.

En revanche, José Peseiro a trébuché, avec une défaite surprise contre la Guinée-Bissau perturbant sa campagne pour la CAN 2023.

Augustine Eguavoen semble désormais prêt à égaler le record de Rohr.

Le match nul contre le Bénin a permis au Nigeria de rester invaincu avant son dernier match de qualification contre le Rwanda, Eguavoen étant sur le point de réaliser un exploit que Peseiro ne pouvait pas revendiquer.

Eguavoen a stabilisé le navire, conservant sa flexibilité tactique et lui inculquant une résilience défensive.

Reste à savoir si cette réussite débouchera sur une nomination à long terme ou sur une nouvelle orientation pour l’équipe d’entraîneurs du Nigeria, mais Eguavoen a certainement renforcé ses arguments.

2. Le Nigeria joue un rôle moteur dans les espoirs de la Libye lors de la CAN

Le récent parcours de qualification du Nigeria l’a vu jouer, par inadvertance, un rôle central dans le sort de la Libye à la CAN.

Premièrement, les Super Eagles ont remporté une victoire décisive contre la Libye à Uyo.

Ensuite, ils ont gagné automatiquement trois points après qu’un épisode chaotique en Libye ait conduit à un forfait des Knights, nuisant encore davantage à leurs chances.

Malgré les espoirs de la Libye de relancer sa campagne avec une victoire décisive contre le Rwanda, le match nul final du Nigeria contre le Bénin a presque fermé la porte aux rêves de ses rivaux.

Les espoirs de la Libye lors de la CAN reposaient sur une séquence délicate de résultats, mais la détermination du Nigeria à rester invaincu a anéanti ces aspirations.

Si le Nigeria parvient à éviter une défaite contre le Rwanda et le Bénin à éviter une défaite de deux buts en Libye, les Cheetahs rejoindront les Super Eagles lors de la compétition continentale.

3. Est-ce la fin de la carrière internationale d’Iheanacho ?

Autrefois présenté comme une future star du Nigeria après avoir remporté le Ballon d’Or lors de la Coupe du U-17 2013, la carrière de Kelechi Iheanacho avec les Super Eagles pourrait entrer dans sa phase crépusculaire.

Malgré un nombre remarquable de 15 buts internationaux, ses récentes sorties suggèrent qu’un joueur a du mal à suivre le rythme d’une nouvelle génération d’attaquants nigérians.

Contre le Bénin, Iheanacho n’était plus que l’ombre de lui-même, manquant de la vivacité et de l’énergie nécessaires pour avoir un impact sur le match.

Bien qu’il reste un finisseur doué, la montée en puissance de jeunes talents comme Victor Osimhen et Victor Boniface, avec leur vitesse et leur force, a vu le rôle d’Iheanacho diminuer.

Dans le système d’Eguavoen, il n’y a pas de place pour un rôle d’attaquant de soutien, et le style de jeu plus lent d’Iheanacho ne s’est pas bien adapté aux transitions rapides exigées sur l’aile.

Après une autre performance médiocre, Eguavoen a remplacé Iheanacho à la mi-temps, signe possible de son influence décroissante sur l’équipe nationale.

4. La quête de Victor Osimhen pour devenir le meilleur buteur du Nigeria

Victor Osimhen continue de se rapprocher du record légendaire de Rashidi Yekini de 37 buts pour le Nigeria, ajoutant encore un autre but à son total contre le Bénin.

L’attaquant de Galatasaray compte désormais 23 buts en seulement 37 sélections, dépassant ainsi de nombreuses légendes nigérianes et démontrant une soif incessante de buts qui pourrait faire de lui le meilleur buteur de l’histoire du Nigeria.

À seulement 25 ans, la forme physique, le rythme et la finition clinique d’Osimhen suggèrent qu’il pourrait avoir des années de jeu de haut niveau devant lui.

Même si 14 buts le séparent encore du record emblématique de Yekini, son efficacité au score laisse entendre que le Nigeria pourrait bientôt connaître un nouveau roi des buts.

Alors qu’Osimhen continue de jouer au sommet de sa carrière, les fidèles nigérians se demandent : jusqu’où peut aller cet attaquant prodigieux ?

5. La polyvalence de Moses Simon change la donne

Même si le but tardif d’Osimhen fera la une des journaux, l’influence de Moses Simon ne peut être sous-estimée.

Sorti du banc, Simon a fourni la passe décisive pour l’égalisation d’Osimhen, mettant à profit sa polyvalence et ses capacités de lecture de jeu.

Qu’il soit déployé comme ailier, arrière-ailier ou même dans un rôle central, les compétences de Simon font de lui l’un des atouts les plus fiables d’Eguavoen.

Son rythme, ses dribbles et sa capacité à repérer ses coéquipiers dans des espaces restreints se sont révélés une fois de plus inestimables, alors que le Nigeria cherchait à briser une défense béninoise résiliente.

L’adaptabilité de Simon donne au Nigeria une profondeur et une flexibilité tactiques supplémentaires, offrant une bouée de sauvetage dans les situations où l’équipe a du mal à se créer des occasions claires.

Alors que les Super Eagles se préparent pour la CAN, le rôle de Simon en tant que super-sub ou ailier titulaire pourrait être décisif dans les moments critiques du tournoi.

 
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