L’ouvreur de Bordeaux-Bègles a été libéré par le staff du XV de France, confirmant ainsi sa non-participation au choc contre les All Blacks et son déclassement dans la hiérarchie. Mais aussi un probable banc de six attaquants pour défier la Nouvelle-Zélande.
La sentence est irrévocable pour Matthieu Jalibert. Et cela fait l’effet d’un coup de massue pour le demi d’ouverture. Le staff de l’équipe de France a décidé de libérer certains joueurs ce mercredi avant le match contre la Nouvelle-Zélande. Parmi eux, le Bordelais, qui retrouve sa Gironde avec ses coéquipiers de l’UBB.
Ce choix, annoncé mais néanmoins surprenant, symbolise une fois pour toutes le déclassement de l’ouvreur dans l’esprit de Fabien Galthié. Lui qui a débuté le dernier Tournoi des 6 Nations en tant que titulaire (et la Coupe du Monde), profitant de l’absence de Romain Ntamack, ne sera pas parmi les 23 pour le choc de cette tournée automnale, malgré le nouveau forfait toulousain.
Confirmation d’un banc en 6-2
Cependant, c’est un autre joueur rouge et noir qui devrait jouer avec le numéro 10 sur le dos face aux All Blacks. En effet, Thomas Ramos risque de continuer aux côtés d’Antoine Dupont à la charnière tricolore. Polyvalent, l’actuel meilleur réalisateur du Top 14 lui permet également d’occuper le poste d’arrière latéral et ainsi d’ouvrir les champs des possibles tactiques.
C’est d’ailleurs en raison de ce probable changement stratégique que le natif de Saint-Germain-en-Laye ne sera pas dans le groupe pour cette rencontre. Comme nous vous l’annoncions, le banc du XV de France devrait être composé de six avants et seulement de deux arrières, et non trois comme face aux « Brave Blossoms ». C’est le Bordelo-Bèglais qui en fait donc les frais, disparaissant de la feuille de match. Une rareté pour lui. Lorsqu’il était disponible en équipe de France, Matthieu Jalibert n’avait pas raté un match depuis la dernière Coupe du monde, où il avait été sauvé en poules face à l’Uruguay pour la suite de la compétition. En l’espace de quatorze mois, les circonstances ont considérablement changé. Leurs conséquences aussi.
