« L’archevêque de Cantorbéry démissionne, invoquant son ‘honte’ sur les abus sexuels étouffés », titre du site Télégraphe Mardi 12 novembre.
« Un rapport indépendant a conclu que « abus monstrueux » de John Smyth, un chrétien évangélique, aurait pu être révélé quatre ans plus tôt si l’archevêque avait contacté les autorités », rapporte le quotidien britannique, qui rappelle avoir lui-même révélé les détails de l’affaire en 2017 aux côtés de Channel 4.
John Smyth, avocat et organisateur de camps d’été évangélique « a soumis plus de 100 écoliers et jeunes à des violences physiques […] au cours des années 1970 et au début des années 1980.
Après que ces abus furent signalés en 1982, John Smyth partit pour le Zimbabwe avec le soutien des dirigeants anglicans, retrace le Télégrapheavant de s’installer en Afrique du Sud, où il est décédé en 2018 sans jamais avoir été jugé.
Ses pratiques sadiques se sont poursuivies selon le rapport Makin, cité par le journal : « Les dignitaires de l’Église étaient au courant de ces abus et n’ont pas pris les mesures nécessaires pour empêcher de nouveaux abus. »
« Responsabilité institutionnelle »
Mgr Justin Welby, « leader spirituel de 85 millions d’anglicans dans le monde », rap