« Nous voulions dire au spectateur de regarder comment se déroule la lutte contre le terrorisme »

« Nous voulions dire au spectateur de regarder comment se déroule la lutte contre le terrorisme »
« Nous voulions dire au spectateur de regarder comment se déroule la lutte contre le terrorisme »
« Nous voulions dire au spectateur de regarder comment se déroule la lutte contre le terrorisme »

Les espions de la terreursérie diffusée mardi 12 novembre, à la veille des commémorations des attentats du 13 novembre, raconte la chasse aux terroristes. Ces attentats revendiqués par le groupe État islamique ont causé la mort de 130 personnes en 2015 au Bataclan, au Stade de et sur plusieurs terrasses de cafés. Cette série réaliste et sèche de Franck Philippon retrace en quatre épisodes l’enquête des services de sécurité français, comme la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et la Direction de la sécurité extérieure (DGSE), appuyés par d’autres services qui travaillaient dans l’ombre. . La série est basée sur le livre d’investigation du journaliste spécialisé dans l’antiterrorisme Matthieu Suc, Les espions de la terreur.

En le racontant du point de vue des militaires et de la façon dont ils ont retrouvé les sponsors, explains Franck Philippon, il y avait des éléments assez incroyables dans son livre« . “Il y avait moyen de faire quelque chose de très cathartique pour le grand public», selon lui, c’est-à-dire montrer qu’il y a eu une réelle efficacité dans le travail des services dans l’année qui a suivi et que, pour le grand public, «c’était une façon de passer de l’autre côté du miroir, de voir comment fonctionne l’antiterrorisme, combien c’est compliqué, comment le risque zéro n’existe pas« . Le travail qu’ont fait les services a été très efficace et au-delà de tous les débats politiques parfois un peu réducteurs qu’il peut y avoir sur l’antiterrorisme, Franck Philippon trouve qu’il y a une vertu pédagogique et presque un peu citoyenne dans la série « Nous Je voulais dire au téléspectateur, qui est aussi citoyen : regardez comment ça se passe et faites-vous votre opinion, mais nous sommes quand même bien protégés dans notre pays ».

“Il a fallu ajouter de la fiction pour être sûr qu’à aucun moment ce que nous disions ne puisse permettre d’identifier l’informateur.”

La série est basée «à 80 90%“sur des faits réels, confirme Franck Philippon, mais il a quand même fallu recourir à la fiction pour des raisons de sécurité.”Le personnage de Saïd, qui deviendra Source sous le nom de code de Minotaure, s’inspire de plusieurs sources qui ont existé», confie-t-il. “Nous mettons délibérément des filtres, aucun des lieux ou faits n’est totalement vrai pour le protéger, il explique, sinon nous risquions de donner des informations qui auraient pu permettre de l’identifier à des personnes qui voudraient lui nuire.“, concludes Franck Philippon.

 
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