Ce lundi 11 novembre, TF1 lance sa série événement : Cat’s Eyes. Le premier épisode a-t-il réellement été tourné à la Tour Eiffel ?
Après plusieurs mois d’attente, les téléspectateurs ont enfin pu découvrir les premiers épisodes de Cat’s Eyes, une série live-action adaptée du manga culte des années 80 de Tsukasa Hôjo.
Conçue comme un préquel à l’histoire imaginée par le célèbre mangaka, la série explore les origines des Cat’s Eyes, trois sœurs qui se transforment en voleuses pour percer le mystère qui entoure la disparition de leur père, décédé dix ans plus tôt dans l’incendie de son galerie d’art.
Lorsqu’une œuvre qui lui appartenait réapparaît lors d’une prestigieuse exposition à la Tour Eiffel, Tam (Camille Lou), Alexia (Claire Romain) et Sylia (Constance Labbé) décident de la voler dans l’espoir de comprendre enfin ce qui lui est arrivé. Pourtant, ces voleurs encore débutants vont vite se retrouver dans le collimateur de Quentin Chapuis, l’ex de Tam aujourd’hui inspecteur à la BRB…
C’est donc à la Tour Eiffel que s’ouvre le premier épisode de Cat’s Eyes et Tam vole le tableau avant d’être entraînée au coeur d’une course-poursuite avec la police dans les moindres recoins de ce monument emblématique de Paris. .
Mais l’épisode a-t-il vraiment été tourné à la Tour Eiffel ?
Oui et non. En effet, toutes les séquences n’ont pas été tournées à la Tour Eiffel. Alexandre Laurent, le réalisateur de la série, a expliqué lors d’un point presse qui s’est déroulé en septembre dernier au Festival de la Fiction de La Rochelle que ces séquences étaient un “mélange de décors naturels et de studio« .
Il a également ajouté : «Pour installer un pied de projecteur, vous devez justifier chaque plan, préciser le type de matériel, son poids et l’emplacement exact où il sera placé. Il faut savoir que la Tour Eiffel n’est pas un endroit où l’on peut improviser. Nous devons apprivoiser cette dame de fer et la connaître. Il y a beaucoup de choses qui ont été storyboardées pour tout ce qui concerne les cascades, les VFX pour qu’on puisse dire quelle méthode on allait choisir et rassurer les monuments dans lesquels on a filmé. Que ce soit au Louvre, à Versailles, sur les toits de la Monnaie de Paris ou à la Tour Eiffel, nous ne faisons pas n’importe quoi« .
Alexandre Laurent a donc exploré chaque recoin du monument pendant cinq mois pour concevoir cette course-poursuite spectaculaire. Et le réalisateur dit : «Il y avait beaucoup de visites. La première fois, nous venons un peu en touriste. On prend des photos, on ne planifie pas encore. La deuxième fois, on se dit : « Comment je vais faire ? Je n’arrive pas à tout mémoriser“. Ce n’est pas comme un décor où vous montez et descendez et vous voyez ce que vous voulez voir dans l’image.e.
La Tour Eiffel, quand on est au troisième et qu’on veut aller au premier, il y a tout un protocole à respecter. Ce n’est pas si simple. Je l’ai donc fait plusieurs fois de haut en bas – d’abord avec le vertige puis en m’éloignant – pour m’immerger et comprendre les lieux. Et quand j’ai compris la géographie, j’ai pu imaginer le chemin de Tam, les endroits où elle marchait sur la poutre, où elle grimpait. Un milliard de choses se passent dans ma tête à ce moment-là. Il fallait que ce soit sécurisé, il fallait trouver les endroits où le cascadeur allait poser ses câbles…« .
En combinant effets visuels et prises de vue réelles dans ces lieux incarnant Paris, Cat’s Eyes propose aux spectateurs une immersion unique au cœur de la Ville Lumière.