Le Royaume du Maroc a dans un premier temps opté pour une politique des mains tendues. Puis est venu le discours de la Marche verte, le 6 novembre dernier, pour dévoiler la politique du régime militaire au pouvoir à Alger, un régime qui a toujours rejeté, et continue de le faire, tout appel à la raison, relaye Al Ahdath Al Maghribia ce lundi 11 novembre.
L’intervention, quelques jours plus tard, du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, en commission à la Chambre des représentants, a mis les points sur «je», confrontant le régime militaire à ses responsabilités.
En effet, s’exprimant devant les membres de la commission des Affaires étrangères, le ministre a révélé ce que les généraux voulaient garder secret et, surtout, ce qu’ils préparent.
Selon les ministres, les données disponibles et les signes envoyés au-delà des frontières orientales suggèrent que le régime algérien recherche «une escalade militaire», souligne le quotidien.
Selon le ministre, le Royaume a «données concrètes» sur les intentions de l’Algérie de déclencher une confrontation armée.
Les déclarations du chef de la diplomatie marocaine coïncident avec des signes de plus en plus perceptibles de perturbation et de confusion au sein du régime algérien, qui atteint un état maladif.
L’Algérie ne sait plus comment se comporter en tant qu’Etat, affirme le quotidien.
Le régime est devenu comme une personne qui a perdu la tête et qui réagit en dehors de toute logique.
Le régime algérien a par exemple pris prétexte d’un événement interne pour lancer une démonstration de force, ce qui a fait dire au ministre : «certains partis veulent enflammer toute la région».
Selon le ministre, poursuit le quotidien, les actions d’Alger « trahir une volonté d’affrontement et de rupture »visant spécifiquement le Royaume du Maroc.
Ceci, à l’heure où, actuellement, la planète est ravagée par pas moins de 39 conflits armés, et où au moins 300 mouvements armés sont actifs partout dans le monde, ce qui a occasionné une facture de plus de 17 000 milliards (milliards de milliards) de dollars. .
Par ailleurs, indique le quotidien citant certains médias, l’Algérie a récemment entrepris de mobiliser ses forces armées et renforcé sa présence militaire dans la région de Tindouf, non loin des frontières marocaines.
Al Ahdath Al Maghribia cite plus particulièrement un média en ligne italien qui avait affirmé, mi-octobre, que le différend sur le Sahara marocain entre l’Algérie et le Maroc pourrait bientôt déboucher sur un affrontement militaire ouvert, l’Algérie optant pour la guerre pour répondre aux récentes victoires diplomatiques du Royaume. dans le cadre de cette problématique, mais aussi aux plans de développement que le Maroc a déployés dans ses provinces sahariennes.
Autre signe, indique le quotidien : le gouvernement algérien a récemment adopté un budget de 126 milliards de dollars, un niveau jamais atteint dans l’histoire du pays, d’autant que le montant des importations programmées s’élève à 62 milliards de dollars. .
«Que va-t-il importer ? Et où trouvera-t-il tous ces fonds ?», s’interroge le quotidien.
Par Amyne Asmlal
10/11/2024 à 20h07
