Montpellier, qui reçoit Brest dimanche 10 novembre, s’accroche à l’espoir d’une bonne prestation.
« Oubliez que vous n’avez aucune chance, un malentendu pourrait fonctionner… » Cette phrase mythique de Michel Blanc dans Les Bronzés résume bien la pensée des supporters montpelliérains avant le match contre Brest dimanche à la Mosson. Montpellier est dernier de Ligue 1, n’a marqué que huit buts et en a encaissé trente. Il n’a gagné qu’une fois en dix matches. Et voilà Brest qui est pratiquement qualifié pour les huitièmes de finale de Ligue des champions après quatre journées (3 victoires, 1 nul).
Il est donc difficile d’être optimiste au vu du tableau mais c’est la réalité et le MHSC doit vivre avec alors qu’il fête ses 50 ans d’existence. Un anniversaire qu’il fêtera en grande pompe samedi prochain, mais le gâteau serait moins indigeste s’il y avait une bonne prestation ce dimanche. Jean-Louis Gasset, le nouvel entraîneur arrivé il y a moins de trois semaines, espère que ces festivités à venir donneront un supplément d’âme à ses joueurs.
« On va être ému, bien sûr, puisque cela va quand même rappeler certains souvenirs. Je pense qu’ils (les joueurs) feront un effort supplémentaire. D’autant que les ultras de Montpellier ont décidé de fêter l’événement et une autre grosse déception serait sûrement mal acceptée même si lorsqu’ils sont venus à Grammont rencontrer le staff et les joueurs, s’ils sont dix joueurs, l’entraîneur du MHSC leur a demandé de ne rien lâcher.
Gasset attend que quelque chose clique
Même si les Montpelliérains restent sur deux coups à domicile (0-5 contre Marseille, 0-3 contre Toulouse) et une réaction est très attendue. Les discours du capitaine Téji Savanier qui « Je ne voulais pas avoir honte devant les aînés » au moment des festivités d’anniversaire et le coach qui souhaitait revoir Mosson comme “un champ de mines” n’a eu aucun impact sur les résultats.
Une sensibilisation aura-t-elle lieu ce dimanche ? En tout cas, Jean-Louis Gasset y croit, « La Paillade vit toujours, il faut que dimanche soit un déclic ». Un discours volontariste au vu des attitudes constatées à l’entraînement ces derniers jours. « Tout le monde travaille bien, les joueurs importants retrouvent leur niveau, on voit les joueurs blessés arriver à proximité, on se dit que si on fait un bon résultat avant la trêve internationale et qu’on reprend un peu, on aura du bon. jours devant nous. »espère le coach pailladin.
Restaurer la confiance
Lui et son assistant Ghislain Printant font tout pour détendre l’ambiance pesante à travers des petits échanges et des petits mots. « Nous avons l’expérience de ces situations. On se dit que ça ne sert à rien de se mettre la tête dans le sac. Il arrive parfois qu’on commence mal une saison mais il y a des exemples qui font que les groupes qui ont de la qualité réagissent à un moment donné.
Le but de ces discussions est de dissiper les doutes que ses joueurs ont dans la tête et qu’ils évoluent normalement, sans tensions et sans crainte, contrairement à ce qu’on a vu la semaine dernière au Havre (1-0), où le ballon semblait lourd. à porter pour certains et où le moindre geste respirait l’excitation.
« Le leitmotiv de la semaine était de redonner confiance à ce groupe » ne cachez pas Jean-Louis Gasset. Qui attend et espère aussi un signe des dieux du football, les derniers faits de jeu étant souvent en défaveur des Montpelliérains ces derniers temps. Que se passe-t-il lorsque les équipes sont en difficulté.
J’ai hâte que Montpellier trouve un« Pays merveilleux »…