Dans la journée de samedi, les matches Lens-Nantes et Angers-PSG ont subi le même sort, à savoir une interruption de quelques minutes en raison de manifestations de supporters contre la LFP.
Les scènes ne sont pas inhabituelles pour les supporters des clubs de Ligue 2, ou pour ceux qui suivent régulièrement le championnat allemand. En revanche, les matches de Ligue 1 étaient jusqu’ici épargnés par les lancers de balles de tennis sur le terrain en plein match, en signe de manifestation. Ce n’est plus le cas puisque dans la journée de samedi, deux matches ont été interrompus sur une courte période pour cette raison. Lens-Nantes, d’abord et Angers-PSG ensuite. Dans les deux cas, ces nombreux lancers de balles de tennis sur le terrain avaient pour but de manifester contre la Ligue de Football Professionnel.
« Pression sur les clubs, calendrier des matches, sanctions collectives, commission de discipline. Votre direction fait enrager les tribunes, merci LFP” pouvait-on lire notamment dans les tribunes du stade Bollaert lors de l’affiche entre Lens et Nantes samedi à 19 heures. Les messages étaient sensiblement les mêmes à Angers lorsque le match contre le PSG a été interrompu. « Les diffuseurs de la LFP, voici de quoi vous occuper pour vos prochaines réflexions en deux volets » pouvait-on lire dans les allées du stade Raymond-Kopa.
Une mauvaise image pour la Ligue 1 et pour DAZN
Une protestation contre les diffuseurs donc mais surtout et surtout contre la LFP, qui a mis un gâchis dans les affiches diffusées par DAZN ce samedi, laissant les commentateurs dans l’embarras au moment de décrire les faits. Dans les deux cas, manifestations et mécontentements ont été évoqués par les journalistes, qui n’ont toutefois pas fait référence à la Ligue de Football Professionnel afin d’éviter la bourde au grand jour. En tout cas, ces interruptions auront beaucoup déplu à DAZN, qui espère que cela s’arrêtera dès le retour de la trêve internationale car ce serait assez catastrophique pour l’image de la Ligue 1 et de son diffuseur si cela se répétait chaque week-end.
