Geert Wilders, leader du Parti pour la Liberté aux Pays-Bas, a vivement contesté les affirmations des autorités néerlandaises concernant les arrestations liées aux violences de jeudi soir à Amsterdam. «Je suis sans voix. La police d’Amsterdam vient de confirmer que PERSONNE n’a été arrêté lors de la chasse aux juifs islamiques à Amsterdam jeudi soir. Toutes les arrestations ont eu lieu avant et pendant le match de football et NON pendant le pogrom », a-t-il déclaré sur X.
Cette déclaration contredit la version officielle de la police qui affirme avoir arrêté des dizaines de personnes soupçonnées d’être impliquées dans les attentats, dont quatre sont toujours en détention. La police a également lancé un appel aux victimes et témoins avec des images des événements.
Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof a qualifié les événements de « terrible attaque antisémite ». « Nous ne tolérerons pas cela. Nous poursuivrons les auteurs. Et j’ai profondément honte que cela puisse se produire aux Pays-Bas en 2024 », a-t-il déclaré lors d’une réunion des dirigeants européens à Budapest.
De son côté, la maire d’Amsterdam, Femke Halsema, a condamné ces actes, les décrivant comme « une éruption d’antisémitisme dont nous espérions ne plus jamais nous revoir à Amsterdam ».
Le Conseil de sécurité nationale israélien a déclaré que la vague de violence qui a suivi le match du Maccabi Tel Aviv semblait terminée. Cependant, une alerte de niveau 2 reste en vigueur pour les Pays-Bas, recommandant « des mesures de précaution accrues dans le pays, en particulier la dissimulation des symboles israéliens ».
Wilders, fervent partisan d’Israël, avait déjà réagi vendredi sur X : « Un pogrom dans les rues d’Amsterdam. Nous sommes devenus la Gaza de l’Europe. Des musulmans avec des drapeaux palestiniens pourchassant les Juifs. Je n’accepterai JAMAIS cela.
