Sailing: a Vendée power 10

Sailing: a Vendée power 10
Sailing: a Vendée power 10

Le Vendée Globe n’a cessé de croître depuis 1989, mais cette fois cela remonte à huit ans. À une époque où l’on ne soupçonnait pas encore que le monde pouvait se cloîtrer. En 2020, le départ avait été donné au lendemain du deuxième confinement. Masqués et à huis clos.

C’était aussi triste qu’un horizon délavé. La contrepartie fantastique est que jamais autant de monde n’a suivi la course, porté par le succès de sa plateforme virtuelle (plus d’1 million de joueurs Régate virtuelle) et une intrigue palpitante (naufrage de Kevin Escoffier, nouveau suspense).

Hydrogène, capteurs : les nouvelles technologies à bord des bateaux du Vendée Globe

Depuis l’ouverture du village, la Vendée a renoué avec le public, essence du départ pour un tour du monde en solo, sans escale ni assistance (notion floue), qui durera entre soixante-quinze et quatre-vingts jours pour le meilleur. Cette semaine, il a fallu être patient pour accéder aux pontons.

Quelque 300 000 personnes sont attendues aujourd’hui aux Sables-d’Olonne pour accompagner les 40 monocoques de 60 pieds qui sortent du chenal au son des cornes de brume et des acclamations. Avant le feu vert de 13h02. Au loin : des vagues alpines au cœur d’un océan d’aventures vertigineuses, celles qui passionnent les marins et fascinent tout le monde.

La popularité du « Roi Jean »

A l’occasion de cette édition, la course, dont le budget a augmenté de 30% depuis 2020 (21 millions d’euros), pour un prix en argent stable (800 000 euros, dont un quart revient au vainqueur), enregistre un nombre record de participants, dont 15 rookies. Charlie Dalin en avait un il y a quatre ans.

Et il a réussi à terminer avant le vainqueur, Yannick Bestaven (Maître CoQ), sacré par le jeu des compensations dans le temps après le naufrage de l’Escoffier. Sur son Imoca Macif Santé Prévoyancela quadra havraise s’impose comme grand favori, tandis que le tenant du titre sera dans son meilleur rôle, celui du type qu’on n’attend pas.

Acteur majeur du sprint fantastique de cette dernière édition – huit arrivées en vingt-quatre heures -, Boris Herrmann (Malizia-Seaexplorer) et Thomas Ruyant (Vulnérable) sont populaires. Tout comme l’expérimenté Jérémie Beyou (Charal) et le novice Yoann Richomme (Paprec Arkéa). But Jean Le Cam (Tout commence dans le Finistère-Armor Lux) les détrône au jeu de la popularité. A 65 ans, « Le Roi Jean » embarque pour un sixième Vendée, en mode collaboratif et toujours sans foils, ces appendices qui permettent de « voler » et dont sont équipés plus de 60 % des bateaux en lice.

Voile : François Gabart à l’aube du dernier tour

Il y a quatre ans, il avait terminé 4ème comme ça, avec son bon sens et son insolence technique qui se plaît au fond de son hangar avec son broyeur et sa résine. Il a traversé une période difficile, mais il a conclu l’affaire. Comme 76% des concurrents, un taux bien supérieur à la moyenne jusqu’alors (53%), pour une édition qui avait été moins rapide que les deux précédentes (record en soixante-quatorze jours détenu par Armel Le Cléac’h en 2016-2017). ). Sur le Vendée Globe, ce n’est pas toujours le bateau le plus rapide qui gagne. Parfois c’est le skipper qui a ménagé sa monture pendant quatre-vingts jours dans la mer agitée de l’hiver.

6 femmes dans un premier temps, comme en 2020

14 étrangers dont un Chinois, une première

 
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