“C’est un manque de contrôle sur ce qui entre dans les stades”, estime Arnaud Hermant, grand reporter de “L’Équipe”.

L’attaque contre des supporters israéliens a ravivé le problème de la violence de certains spectateurs du football et de la politique dans le sport. La gigantesque banderole, un tifo « Palestine libre », déployée mercredi soir par les Ultras au Parc des Princes lors du match de Ligue des champions du PSG contre l’Atlético de Madrid a suscité de nombreuses réactions. Arnaud Hermant, grand reporter à la rubrique football du journal L’équipea accepté de commenter l’affaire sur franceinfo, vendredi 8 novembre.

La défense du Paris Saint-Germain, qui explique ne pas avoir eu connaissance du projet des Ultras, “C’est difficile à croire”admet le journaliste, qui précise que le tifo a couvert les 6 000 places de la tribune et que “le problème est multiple”.

“C’est un manque de surveillance, de contrôle de ce qui entre dans les stades”croit avant tout Arnaud Hermant, qui souligne que “Les accès réservés aux supporters dynamiques, les Ultras, ou les hooligans lorsqu’ils sont violents, sont de véritables passoires”. Arnaud Hermant parle des supporters qui « forcer les entrées » et probable « complicité avec des sociétés de sécurité qui ferment les yeux ».

Pour Arnaud Hermant, il faut maintenant déterminer si le tifo « a été introduit dans son intégralité quelques jours avant le match ou reconstitué sur place ». Selon ses sources, le journaliste penche pour la deuxième explication.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.