séduisantes mais vagues, les explications d’Andrew Mehrtens et de Bob Skinstad laissent sceptique

séduisantes mais vagues, les explications d’Andrew Mehrtens et de Bob Skinstad laissent sceptique
séduisantes mais vagues, les explications d’Andrew Mehrtens et de Bob Skinstad laissent sceptique

Les nouveaux investisseurs de l’ASBH, représentés par Andrew Mehrtens et Bob Skinstad, ont tenté de présenter et de convaincre leur projet de rachat du club.

Avant la conférence de presse de ce jeudi, qui annonçait officiellement le rachat d’ASBH par un fonds d’investissement irlandais, tout le monde était un peu sceptique. Depuis l’épisode chaotique du projet émirati, la méfiance est de mise. Alors, à l’annonce de ces repreneurs, les questions se sont multipliées. Que va devenir le club de Béziers ? Qui sont ces investisseurs ? Quels sont leurs intérêts ? Quel est le projet exact ? Vendredi, nous sommes toujours dans le flou.

À première vue, l’opération séduction est une réussite. Andrew Mehrtens (51 ans) et Bob Skinstad (48 ans), les deux représentants de Strangford Capital, ce célèbre fonds d’investissement irlandais regroupant un consortium d’investisseurs de tous bords, ont été bons dans leur communication. Leur « langage corporel » ne faisait que suggérer de l’enthousiasme. Mehrtens a également impressionné par son français impeccable et son humour bienvenu. « Béziers restera un club français, de Béziers. Dix titres en quatorze ans, personne n’a jamais fait mieux. Il n’est pas question de faire venir des étrangers à tout moment. Ici, tout se passera en langue française. »a promis le All Black à 70 sélections. Un bon point.

Mais lorsqu’il a fallu gratter un peu, pour savoir quelles étaient les véritables motivations de leur présence dans l’Hérault, le flou du projet les a vite rattrapés. Pour l’instant, voici ce que l’on sait : Mehrtens et Skinstad, via Strangford Capital, ont racheté les parts que la mairie détenait dans le club, représentant environ les trois quarts de la SASP Béziers Hérault. Quelle est la prochaine étape ? Rien n’est clair.

« Nous ne voulons pas réduire le budget (actuellement 9,2 millions d’euros). Nous allons peut-être l’augmenter dans les trois prochaines années. Nous ne voulons pas être trop ambitieux, ni trop confiants. Nous ne sommes pas non plus là pour tout changer. Nous allons prendre le temps de tout analyser attentivement, pour dépenser judicieusement.explique Mehrtens. « Nous ne voulons pas faire comme les projets précédents, proposer de grandes idées disruptives. Nous voulons mettre le pied à terre petit à petit »ajoute Skinstad.

Merhrtens et Skinskad, présidents en télétravail

Cette absence de chiffres communiqués pose question. « Ils nous ont donné toutes les garanties nécessaires. Et à un moment donné, ce sont des affaires privées. Ce n’est pas à moi de dire les montants engagés”explains Robert Ménard, mayor of Béziers. Strange, though. « Il y aura un retour si ce projet réussit. Mais pas forcément en termes de finances. »Mehrtens déclare simplement. Une réponse peu convaincante, quand on sait que le patron de Starling Group, le riche homme d’affaires irlandais Eddie Jordan (ancien patron de l’écurie de , Jordan), sait exactement comment il utilise son argent.

La gestion du club ? Ça a l’air bizarre. Mehrtens et Skinstad assureront la coprésidence. Mais le premier vit à Paris et le second à Londres. Présidents travaillant à domicile, nous demandons à voir. L’organigramme ? Pour le moment, il ne bouge pas. On sait juste que Johnny Howard, ancien demi de mêlée du club, aura un rôle à jouer.

Le sentiment final est déroutant. Si l’on veut être optimiste, peut-être que cette nouvelle opération reste vague pour laisser la saison se terminer sans tout perturber, que tout avance de manière sous-marine. Ou non. Il est urgent d’attendre.

 
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