Isabelle Saporta réagit à la réélection de Donald Trump

Isabelle Saporta réagit à la réélection de Donald Trump
Isabelle Saporta réagit à la réélection de Donald Trump

Chers amis du wokismevous qui vous présentez comme les seuls détenteurs de générosité et de pureté. Vous qui nous criez dessus à longueur de journée, parce que nous ne sommes pas assez écolos, pas assez féministes, pas assez attentifs aux sensibilités religieuses ou aux couleurs de peau. Vous qui pensez qu’une culpabilité permanente va nous faire voter pour vous ! Regardez ce qui s’est passé aux États-Unis.

Un misogyne aux multiples condamnations qui a dit qu’il fallait attraper les femmes par l’entrejambe. En réalité, Trump a utilisé un mot beaucoup plus vulgaire : qu’il serait sorti avec sa fille Ivanka si elle n’était pas sa filleou que les immigrants mangent des chiens et des chats. C’est l’homme qui vient d’être élu 47ème président des Etats-Unis !

Et oui, chasser le radicalisme éveillé n’est pas une garantie de succès. Regardez Kamala Harris : elle a refusé de prendre Josh Shapiro, le gouverneur de Pennsylvanie, comme vice-président. Elle craignait d’être critiquée pour sa proximité avec Israël et donc de perdre le vote musulman. Eh bien, elle les a totalement perdus, car ils ont voté pour Trump qui a remporté la Pennsylvanie et ses 19 grands électeurs.

Et pour couronner le tout, Greta Thunberg, ancienne égérie du climat devenue icône de la lutte palestinienne, l’a caricaturée en complice du génocide de Gaza. Parce que le problème avec le wokisme, c’est qu’on ne peut jamais être assez pur.

Pourtant, Kamala était très soutenue par l’élite intellectuelle, la presse, la jet set…

Toute l’élite bien-pensante, qu’elle soit riche ou intellectuelle. Toute la presse, sauf Fox News et les podcasts virilistes ! Et tu sais quoi ? Le soutien apporté à Harris par tous ces conférenciers a été un atout pour Trump. Les Américains, comme les Français, détestent les élites riches et politiquement correctes.

Alors pourquoi ne pas tenter de nous rassembler autour d’un projet commun plutôt que de flatter nos particularités, autrement dit ce qui nous sépare ? On pourrait s’imaginer conquérir les étoiles ensemble, comme le suggère Elon Musk. Je suis sûr qu’à cette distance de la terre, nous ne nous soucierons plus de notre couleur de peau ni de nos religions.

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