En créant les meilleures occasions, mais en oubliant de les concrétiser, le Club de Bruges allait retomber dans ses erreurs. Heureusement pour les Blauw & Zwart, l’erreur surréaliste de Tyrone Mings est passée à côté.
Quatrième rencontre de Ligue des Champions pour le Club de Bruges, qui accueillait ce mercredi Aston Villa, actuel sixième club d’Angleterre. Une rencontre pour laquelle Youri Tielemans, sifflé à chaque touche de ballon en raison de son passé anderlechtois, débute, contrairement à Amadou Onana assis sur le banc, mais applaudi lorsqu’il allait s’échauffer.
Comme contre Dortmund, comme à Milan et comme en Pro League, le Club gâche ses occasions
Sur le terrain, il a fallu attendre avant de voir le match se décanter. Le premier quart d’heure est riche en intensité et en duels, mais pauvre en opportunités. Tielemans frappe dans les nuages et est choqué par tout le stade (11e), tandis que le tir de De Cuyper hors du rectangle, sur un coup franc joué en deux temps, trouve directement Martinez (15e).
Alors qu’Aston Villa était décevante et manquait cruellement de créativité, Bruges accélérait dans le dernier quart d’heure de la période. Superbement servi, Jutgla a vu son face-à-face dévié par Martinez réalisant un arrêt extraordinaire sur le poteau, avant le deuxième ballon frappé par Jashari, toujours sur le gardien argentin (30e). Quelques instants plus tard, la tête de Nielsen trouvait Mings, presque sur la ligne de but (34e). Les Blauw & Zwart ont eu les plus grosses occasions, mais le score était nul et vierge à la mi-temps.
« Même vieille histoire », se dit-on en reprenant les propos de Nicky Hayen après la défaite à Milan. Bruges a dominé le début de match, mais n’a pas converti ses occasions. A San Siro, la facture était salée, comme face au Borussia Dortmund. Et généralement, en Ligue des Champions…
L’erreur surréaliste qui a donné la victoire au Club de Bruges contre Aston Villa
Mais cette fois, Bruges est aidé… par son adversaire. Sur une relance aux six mètres, Emiliano Martinez décale pour Mings, juste à côté de lui. Le défenseur anglais, de manière incompréhensible, lui prend alors le ballon des mains, avant de le rendre à son gardien. L’arbitre Tobias Stieler indique le point de penalty, son avis est confirmé par le VAR. Dans une phase qu’on aurait pu qualifier de « surréalisme belge », le Club prenait les commandes, via Vanaken (1-0, 52e).
C’est Noël avant l’heure avec ce penalty improbable pour Bruges. Hans Vanaken profite du cadeau et porte le score à 1-0 ! ???? #CLUAVL #RTLsports pic.twitter.com/P2qRiD2ZVi– RTL sports (@RTLsportsbe) https://twitter.com/RTLsportsbe/status/1854239393566912730?ref_src=twsrc%5Etfw
La fin de rencontre est devenue encore plus sauvage. Aston Villa a grimpé un cran plus haut pour tenter de revenir, ce qui a permis aux Blauw & Zwart de disposer d’espace en défense. Leon Bailey, ancien de Genk, a accumulé les centres gardés de côté par la défense, tandis que la reprise de Skov Olsen, servi par Talbi après un long déboulé, a frôlé la barre transversale (71e).
Dans les dernières minutes, les joueurs de Nicky Hayen ont encore récupéré quelques ballons intéressants, mais ils se sont surtout contentés de conserver le résultat. Le Club de Bruges remporte une deuxième rencontre dans cette campagne de Ligue des Champions et remonte provisoirement à la 20e place, tandis qu’Aston Villa subit sa première défaite après ses trois succès inauguraux. Quelle soirée chez Jan Breydel !
