Les forces russes ont perdu 7 905 soldats, 12 220 blessés et 717 capturés au cours de près de trois mois d’incursion à Koursk, a déclaré le commandant en chef ukrainien Oleksandr Syrskyi le 6 novembre.
Au cours de la même période, l’armée moscovite a également perdu 1 101 pièces d’équipement, dont 54 chars, 276 véhicules blindés, 107 pièces d’artillerie et mortiers et cinq armes anti-aériennes, selon le commandant.
L’Ukraine a lancé son incursion transfrontalière début août pour empêcher les frappes transfrontalières russes et éloigner les forces russes de la région assiégée du Donbass, où Moscou continue de progresser régulièrement.
Selon Syrskyi, la Russie a déjà concentré 45 000 soldats dans l’oblast de Koursk pour contrer l’incursion ukrainienne en cours.
Moscou a également déployé des milliers de soldats nord-coréens dans la région assiégée, dont certains seraient déjà en conflit avec l’Ukraine dans le cadre d’engagements à petite échelle.
L’incursion de Koursk visait également à empêcher un projet russe d’envahir l’oblast de Soumy afin de créer une « zone tampon » dans le nord de l’Ukraine, a déclaré Syrskyi, citant des rapports des services de renseignement de mai.
La Russie a accru la pression contre le saillant ukrainien dans l’oblast de Koursk tout en progressant dans l’est de l’Ukraine à un rythme jamais vu en 2024, repoussant progressivement les défenseurs ukrainiens.
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