Ce mercredi 6 novembre, lors du procès des emplois fictifs d’assistants parlementaires RN, le président du tribunal correctionnel s’est impatienté envers Marine Le Pen et lui a déclaré : “Nous ne sommes pas dans une arène politique.” La dirigeante politique va-t-elle changer son système de défense mardi prochain, pour la dernière journée avant les réquisitions ?
Elle parle, elle parle, elle parle… Telle une roue qui tourne dans un sol boueux, les paroles de Marine Le Pen tournent, tournent, tournent, mais, à la barre du tribunal correctionnel, ne collent pas. Aucun de ses arguments, même si elle les répète sans cesse, ne semble de nature à la sortir de l’ornière judiciaire qui la menace de dix ans de prison et d’une peine d’inéligibilité. ” La politique est l’art de la répétition », se justifie-t-elle pour la première fois, essayant de mettre les rires de son côté. Encore une fois, en vain. À maintes reprises, le président du Rassemblement national (RN) assure sur tous les tons que non « système » Les fraudes n’auraient pas été mises en œuvre via des emplois d’assistants européens. Sauf que les mails, les déclarations de certains, les SMS, les décomptes et même les preuves du dossier judiciaire démontrent le contraire.