En ce mercredi 6 novembre au matin, heure de Paris, Donald Trump est en tête de la course à la Maison Blanche. Cependant, tous les résultats ne sont pas encore disponibles.
L’espoir s’estompe pour les démocrates. Après avoir été appelés aux urnes ce mardi 5 novembre, les Américains attendent toujours de savoir qui sera le prochain locataire de la Maison Blanche. Aucun résultat officiel n’a encore été publié mais une tendance claire se dessine : une victoire de Donald Trump est la plus probable.
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• Trump en route vers un second mandat
Le candidat républicain Donald Trump a déjà remporté de nombreux États et prend désormais la tête de la course à la présidentielle. Il dispose de 266 voix électorales contre seulement 188 pour sa rivale Kamala Harris. Concernant le vote populaire, le milliardaire est crédité de plus de 67 millions de voix contre plus de 62 millions pour le vice-président. Donald Trump pourrait ainsi être le premier candidat républicain à remporter le vote populaire depuis George W. Bush en 2004.
• Trump remporte trois États clés
Les États clés, autrement appelés les États swingsont décisifs dans l’élection présidentielle américaine. A ce stade, même si de nombreux résultats dans ces États n’ont pas encore été dévoilés, Donald Trump en a remporté trois, dont l’un des principaux, la Pennsylvanie, obtenant ainsi ses 19 voix électorales.
Le candidat républicain a également battu Kamala Harris en Caroline du Nord et en Géorgie. Cela lui a permis de conquérir respectivement 16 grands électeurs dans chacun de ces deux Etats.
• Kamala Harris ne parlera pas immédiatement
L’espoir s’amenuise dans le camp démocrate. Lors d’une prise de parole publique, l’un des conseillers de Kamala Harris, Cédric Richmond, a annoncé que l’actuel vice-président ne s’exprimerait pas dans l’immédiat, dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 novembre (dans la matinée, heure de Paris). Il a déclaré qu’elle s’adresserait à « la nation » plus tard dans la journée aux États-Unis.
Les partisans de la candidate démocrate rassemblés depuis le début de soirée à l’université historiquement noire où se trouve son quartier général de campagne ont commencé à quitter les lieux, dans une atmosphère de plus en plus sombre au fil des heures.
• Les Républicains prennent le contrôle du Sénat
Le Parti républicain a pris le contrôle du Sénat aux États-Unis après les élections de ce mardi 5 novembreselon Projections CNN. Ce parti est exclu de la majorité à la chambre depuis 2021.
Avec ce résultat, les Républicains sont assurés de dominer au moins une des deux chambres du Congrès. La deuxième chambre, celle des représentants qui a été ici remportée par le Parti républicain, est toujours en jeu. Le dépouillement des bulletins de vote dans les 50 États se poursuit.
Le basculement au Sénat a été rendu possible grâce à deux succès électoraux, en Virginie occidentale et dans l’Ohio.
Les électeurs américains étaient non seulement appelés aux urnes pour élire le futur locataire de la Maison Blanche mais aussi certains membres du Congrès.
• Mesures pour le droit à l’avortement adoptées dans plusieurs États
Les électeurs américains de dix États ont également été invités à s’exprimer sur des questions liées au droit à l’avortement.
En Géorgie, un amendement constitutionnel à l’échelle de l’ouest des États-Unis garantissant la protection de l’avortement a été adopté, selon l’agence de presse américaine Associated Press (AP) parce qu’il a dépassé les 55 % de voix requis.
En plus de garantir accès à l’avortementcette mesure annule l’interdiction d’utiliser les fonds publics et locaux pour ces soins. Cela ouvre la possibilité d’utiliser le programme d’assurance maladie Medicaid ou le programme d’assurance des employés du gouvernement.
En Arizona, l’amendement rétablit la possibilité de pratiquer un avortement jusqu’à ce que le fœtus soit viable (environ 24 semaines de grossesse) au lieu des 15 semaines actuelles.
En Floride, cependant, les défenseurs du droit à l’avortement ont subi un revers. L’amendement, qui visait à rétablir la possibilité de procéder à un avortement jusqu’à ce que le fœtus soit viable (environ 24 semaines de grossesse), au lieu des six semaines actuelles, n’a pas été adopté.