Ce lundi soir, à l’occasion de la 71e cérémonie des Oscars du Midi Olympique à Paris, les charnières mythiques du rugby français et international seront à l’honneur. Pour l’occasion, de nombreux demis de mêlée ou d’ouverture exceptionnels ont fait le déplacement, à l’image de Gregan, Larkham, Carter, Dominguez, Grant Fox Pierre Berbizier, Yachvili et Michalak. Numéro 10 du XV de France lors de la demi-finale mythique remportée contre les All Blacks en 1999, et associé ce jour-là à Glathié qui sera également présent, Christophe Lamaison se dit forcément ému.
« C’est déjà un honneur d’être ici, je ne peux pas dire le contraireexplique l’intéressé. Je ne sais pas qui vote mais, de toute façon, Je les remercie (sourire). Quand on voit les noms présents pour cette cérémonie… Ça met la barre très haut. On se dit finalement qu’on fait partie de quelque chose auquel je ne m’attendais pas forcément à l’époque où j’étais encore sportif. Vingt-cinq ans plus tard, je me retrouve ici et je me rends compte que ce que j’ai fait n’était peut-être pas si anodin. Il y a une sorte de reconnaissance. Je ne sais pas si je le mérite vraiment mais, pour être honnête, ça me rend heureux. Surtout quand tu étais numéro 10. Parce que, quand on évolue à ce poste en France, c’est toujours compliqué d’avoir beaucoup de sélections.
Là, il y a beaucoup d’étrangers qui vont venir et qui ont quatre-vingts sélections, une centaine de sélections, et même plus. Évidemment, je me pose la question : est-ce que je joue dans le même championnat que ces gars-là ? Écoutez, au moins pour une soirée, ce sera le cas ! Je serai au milieu de certaines légendes, qui faisaient partie de mes références quand j’étais jeune. Je pense par exemple à Pierre Berbizier lorsqu’il est question du rugby français. J’avoue que j’ai hâte de revoir « Galtoche » (le surnom de Fabien Galthié, NDLR) parce que nous ne nous sommes pas vus depuis un moment. C’est aussi l’occasion de se revoir et de parler ensemble du passé.
