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Les friperies ont le vent en poupe à Albi. De plus en plus nombreux, ils attisent la curiosité d’une clientèle venue consommer plus éthiquement ou rechercher des pièces uniques. Pour se démarquer, ces boutiques innovent et affirment leur style.
Les friperies ne connaissent pas la crise. En centre-ville d’Albi, ces brocantes se sont multipliées récemment entre le déménagement du Whitelodge, rue de l’hôtel de ville ou de M La Fringue, rue des Foissants en avril dernier. Outre ces boutiques, le Marché aux Poulpes, le marché de la friperie, se tient chaque deuxième dimanche du mois au parc des expositions de Castelviel, preuve d’un véritable engouement pour la brocante : « Les gens viennent de partout pour faire leurs courses. des fripes à Albi Certains viennent exprès de Rodez ou de Toulouse », raconte Jérôme, gérant de Kokomo et initiateur du Marché aux Poulpes.
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Face aux nombreuses offres des friperies, les clients sont toujours au rendez-vous. Elle a hâte de découvrir chaque semaine de nouvelles pièces et ainsi d’être à la pointe de la tendance. Plutôt jeans Levi’s, vestes en cuir ou pull en laine… Il y en a pour tous les goûts et tous les prix.
Une clientèle de plus en plus large
Certaines sont habituées et parviennent à dénicher des pièces uniques, d’autres se lancent pour la première fois comme Anne et Fabienne, dans la boutique Kokomo, rue Saint-Clair : « On cherche des idées de vêtements cool. Nous n’en avons pas. Nous sommes habitués à ce type de magasin, nous aimons le concept, ça donne une seconde vie aux vêtements, c’est moins cher et pas forcément usé.
Étudiants, retraités, parents avec enfants… Les nombreuses brocantes d’Albi s’adressent à tous les âges et répondent à la demande des clients pour une consommation plus éthique et à des prix plus abordables. « C’est cyclique, c’est un état d’esprit. Il y a plusieurs types de clients : les écolos, ceux qui viennent pour le look et d’autres parce que c’est à la mode », explique Jérôme, gérant du Kokomo.
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Chaque friperie a son propre style
Les friperies sont certes nombreuses au centre-ville d’Albi, mais chacune a son propre style. Chez Kokomo, on se concentre sur le style américain des années 80 et 90, Luckies propose principalement une gamme de vêtements alternatifs, tandis que White Lodge penche davantage vers le gothique, le punk et la pin-up. « Chaque friperie a son univers, sa propre identité et sa propre identité », explique Sophia dans sa boutique Luckies. « Nous ne sommes pas dans un marché concurrentiel. Nous ne proposons pas les mêmes pièces. C’est important de se démarquer », ajoute le manager de Kokomo.
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Toutes ces friperies ont un point commun : la recherche de vêtements et de tissus de qualité. Une caractéristique très appréciée des clients : « Si je viens dans une friperie, c’est pour l’originalité, mais surtout la qualité. Les grandes marques, la fast fashion, ça se détériore vite et elles proposent toutes la même chose», explique Élisa, fan de friperies depuis l’enfance. Les clients n’ont plus qu’à chiner, fouiller les poubelles et affirmer leur style vintage.