Loïc Keita, joueur du SOM, club de rugby de Millau, est décédé samedi 26 octobre sur la route de Maureilhan, près de Béziers. Son véhicule est entré en collision frontale avec une camionnette. Son chauffeur porte plainte.
Comme nous le rapportions le 27 octobre, Loïc Keita, le rugbyman du SOM, le club de rugby de Millau, est décédé samedi 26 octobre, vers 14h30, dans un accident de la route sur la route de Maureilhan.
Une femme d’une cinquantaine d’années, habitant Maureilhan, a déposé plainte ce mercredi 30 octobre au commissariat de Béziers. Elle est la conductrice de la camionnette qui a été percutée par le véhicule conduit par le rugbyman. Au lendemain de l’accident, l’hypothèse était que Loïc Keita avait perdu le contrôle de sa voiture et heurté un parapet.
Une collision frontale
La Maureilhanaise explique que la Millavois roulait, seule, dans le sens Maureilhan-Béziers. Elle seule aussi, mais en sens inverse. Elle rentrait chez elle, « rouler à moins de 70 km/h car on ne voyait pas très bien à cause de la pluie ». En voulant doubler, Loïc Keita se serait déplacé vers la gauche à cause d’un aquaplaning et aurait percuté le fourgon maureilhanaise. Il pleuvait très fort ce jour-là.
La collision frontale a provoqué la mort de Loïc Keita. C’est ce que confirme le procureur de la République, Raphaël Balland. “Je vous confirme qu’il s’agit d’une collision frontale et que les premiers éléments portés à ma connaissance étaient bien en direction de la victime décédée en train d’être transportée sur la voie opposée.”
Le chauffeur évacué aux urgences de Béziers
La conductrice, coincée, a été sortie de son véhicule par les pompiers et évacuée vers les urgences de Béziers. Elle est partie lundi après une opération au poignet. Elle a subi un traumatisme thoracique, avec fracture de cinq côtes, des contusions et dermabrasions d’une épaule et des hanches, une fracture du radius… Avec une ITT de 45 jours. “Je suis paysagiste et je ne peux plus travailler, ma voiture est détruite.”
Une enquête pourrait être ouverte par le procureur pour, entre autres, établir les responsabilités, notamment en termes de rapidité et d’un éventuel défaut d’assurance.