« Le même métal que les rails de chemin de fer… » Albert Weitten, figure de l’usine Bosch de Rodez, est décédé

« Le même métal que les rails de chemin de fer… » Albert Weitten, figure de l’usine Bosch de Rodez, est décédé
« Le même métal que les rails de chemin de fer… » Albert Weitten, figure de l’usine Bosch de Rodez, est décédé

l’essentiel
L’homme avait consacré 40 ans de sa carrière au groupe Bosch, en tant que directeur du site de l’Aveyron de 2000 à 2012, année de sa retraite. Il laisse le souvenir d’un homme « travailleur, intelligent et pugnace ».

C’est comme ingénieur contrôle qu’Albert Weitten rejoint le groupe Bosch, à Rodez, en 1972. Il prend la direction de l’usine de Vénissieux entre 1997 et 1999 puis revient en Aveyron pour en prendre la direction. gestion du site de janvier 2000 jusqu’en 2012, année de sa retraite. Il succède à Mathias Welker arrivé sur le site en 1973.

Originaire de Lorraine, où il est né le 20 juillet 1948, Albert Weitten n’avait plus quitté l’Aveyron depuis son arrivée. Il est décédé le 30 octobre à 76 ans.

Sylvain Laurent, directeur de la fabrication des bougies, a été embauché sous “l’ère Weitten”. « Notre point commun, c’est que nous étions tous les deux lorrains. Il y avait un côté « étrangers en Aveyron », on en plaisantait »il se souvient, continuant : « C’était un bon vivant, quelqu’un de très dévoué à l’usine et à son travail. Il était très franc et efficace ».

Sous sa direction, plusieurs chantiers ont été réalisés, dont l’installation d’une chaudière à pellets, mais aussi le délicat passage des injecteurs pompes au common rail.

A la veille de sa retraite, Albert Weitten s’est entretenu avec Pierre-Marie Terral et Adélaïde Maisonabe pour le livre « Bosch Rodez, une ville, une usine ».

« Il y a eu des joies et des peines. La fierté ici est de trouver les moyens de se sortir d’une situation dans un temps qui n’est pas infini. »» déclarait-il alors que son aventure ruthène touchait à sa fin.

« Le même métal que les voies ferrées »

En juillet 2011, il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d’honneur des mains de la préfète Danièle Polvé-Montmasson. La cérémonie a lieu au sein de l’usine, et le représentant de l’État saluera un homme « travailleur, intelligent, pugnace et très humain, semblant être fait du même métal que les rails de chemin de fer : indéformable sous charge ».

Dans un communiqué, la direction de l’usine a déclaré, comme l’ensemble des salariés, « tous touchés par le décès d’Albert Weitten, directeur technique et directeur de l’usine pendant de nombreuses années. On se souvient d’un homme exigeant envers lui-même et ses équipes, dans l’intérêt de l’usine. Il a su fédérer autour de projets industriels ambitieux et faire progresser la gestion de notre usine, grâce à son attachement sans faille à notre site »explique la direction, qui exprime son « pensées sincères pour sa famille en ces moments difficiles ».

Comme Gabriel Maison, Albert Weitten était considéré comme l’une des figures marquantes de l’usine aveyronnaise, connu également pour avoir exercé la présidence du Rotary club de Rodez.

Ses obsèques religieuses seront célébrées mardi 5 novembre à 10h30 en l’église Saint-Joseph l’Artisan, à Onet-le-Château.

 
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