DÉCRYPTION – Pour des raisons de neutralité politique, religieuse ou encore de décence, les régies publicitaires de la SNCF et de la RATP ont souvent refusé des campagnes publicitaires au risque d’être accusées de censure.
En août 1981, une campagne publicitaire dans les stations françaises pour l’émission Avenir défraie la chronique et marque les annales. Une jeune femme, Myriam, a posé en bikini sur une plage tropicale, avec un commentaire : “Le 2 septembre, j’enlève mon haut” .
Ce jour-là, l’intéressé a effectivement posé, poitrine découverte, avec un nouveau commentaire : “Le 4 septembre, j’enlève mes bas”. Deux jours plus tard, la jeune femme était nue, dos à l’objectif avec une phrase vantant les promesses tenues de l’affiche. La campagne a suscité un tollé, mais le manager a balayé les critiques, qualifiant ses détracteurs de ringards.
Quarante ans plus tard, que ce soit pour des questions de pudeur, de religion ou de politique, l’agence de publicité qui gère les campagnes publicitaires dans les gares françaises ou dans le métro parisien semble être devenue plus prudente. Outre la décision d’annuler la publicité prévue pour la sortie du livre de Jordan Bardella
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