Témoignages. Le passage à l’heure d’hiver, c’est ce week-end : « Je déteste cette période »

Témoignages. Le passage à l’heure d’hiver, c’est ce week-end : « Je déteste cette période »
Témoignages. Le passage à l’heure d’hiver, c’est ce week-end : « Je déteste cette période »

Cette fois, nous y sommes vraiment. Le passage à l’heure d’hiver ce week-end, durant lequel nous gagnerons une heure de sommeil, signale définitivement la fin de l’automne, même si la météo ne nous permettait pas vraiment d’en douter. Une heure de sommeil en plus, mais aussi une longue période où la lumière du jour sera plus rare.

Une appréhension pour beaucoup

Le changement d’heure, débat de société majeur depuis des années, est parfois difficile à vivre, pouvant avoir un impact sur notre métabolisme. Pour Laurianne, dijonnaise de 38 ans, le plus dur est sa gestion du sommeil : « Ces changements d’horaires perturbent mon cycle, j’ai du mal à me lever pendant les horaires d’été, les horaires d’hiver sont beaucoup plus difficiles. relaxant pour moi », dit-elle. Pour Françoise, 71 ans, habitante de Haute-Savoie, ce changement d’horaire est appréhendant : « À chaque fois, il me faut environ deux semaines pour m’adapter. Cela perturbe sérieusement mon sommeil et affecte donc ma santé, car le manque de sommeil est synonyme de fatigue. J’ai beau anticiper les choses, cela n’a aucun impact », déplore-t-elle.

« Insomnie depuis plusieurs mois »

Les troubles du sommeil sont aussi une épreuve pour Sabrina, 37 ans, qui nous écrit depuis l’Alsace : « Atteinte d’une maladie chronique, le changement d’heure est une catastrophe pour mon corps, notamment celui du printemps, qui déclenche des insomnies pendant plusieurs mois. » « Je déteste cette période où il faut changer l’heure et où il fait nuit à 17 heures, ça a un impact énorme sur mon moral et mon alimentation », constate Sandra, 42 ans, lectrice de Côte-d’Or. « Le manque de soleil et de lumière a un gros impact sur mon moral et ma motivation, je sors beaucoup moins en hiver et ma vie sociale est ralentie », constate Guillaume, un Savoyard de 34 ans.

Nous allons en effet entrer dans une période où la lumière du jour va fortement diminuer. Notre horloge biologique, qui régule le sommeil et l’éveil, sera perturbée pendant un certain temps par ce changement. Mais plus vous absorbez de lumière, mieux votre corps s’adaptera. Si vous le pouvez, prenez une pause-café à l’extérieur ou faites une petite promenade pendant votre déjeuner pour absorber le plus de lumière du jour possible. Cela vous aidera également à lutter contre la baisse de moral, puisque la vitamine D transmise par le soleil stimule la production de sérotonine, un neurotransmetteur qui aide à réguler votre humeur.

Un manque de lumière en hiver

Jeannine, 78 ans, lectrice de Meurthe-et-Moselle, avoue que le changement d’heure l’a toujours perturbée : « Même quand j’étais plus jeune, et encore aujourd’hui, bien qu’ayant pris un moment de retraite. Il me faut environ une semaine pour absorber ce « décalage horaire ». »

Patrice Bourgin, professeur de neurologie et chef du centre des troubles du sommeil au CHU de Strasbourg, nous expliquait dans un précédent article qu’il existe bel et bien un effet « décalage horaire » sur notre organisme. « Notre cycle de sommeil est, entre autres, déterminé par une horloge biologique circadienne (rythme biologique d’environ 24 heures). Lorsqu’on change d’horaire, on change ce rythme biologique d’une heure et on doit re-synchroniser cette horloge. C’est le même principe que le décalage horaire lorsque l’on subit un décalage horaire. »

Une semaine d’adaptation

Il nous faudrait environ une semaine pour nous adapter à ce changement d’heure. Pour les personnes souffrant de troubles du sommeil, n’hésitez pas à rester tard le samedi soir, sans modifier votre heure habituelle de réveil. Cela permettra à votre corps de s’adapter lentement.

 
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