Si Ferrari n’est pas champion, “on saura pourquoi” assure Frédéric Vasseur

Si Ferrari n’est pas champion, “on saura pourquoi” assure Frédéric Vasseur
Si Ferrari n’est pas champion, “on saura pourquoi” assure Frédéric Vasseur

La entame ce week-end un ultime marathon de six GP en huit semaines, comment Ferrari aborde-t-elle cette dernière ligne droite ?

L’enchaînement est tendu pour les pilotes, pour les mécaniciens, pour le stock de pièces… mais il reste encore beaucoup de points sur la table, le championnat est serré. Le côté performance humaine – un peu des équipes, mais beaucoup des pilotes – entrera en jeu.

La Scuderia est actuellement troisième au championnat des constructeurs, à seulement 34 points de Red Bull et 75 de McLaren. Le titre est-il jouable ?

Nous avons raté beaucoup d’opportunités à cause de la performance – au Canada, en Espagne, en Autriche et en Grande-Bretagne, nous avons raté pas mal de points (sur ces quatre manches consécutives, Ferrari n’a marqué que 50 points au total, NDLR). Si nous ne sommes pas champions, nous saurons pourquoi. Nous avons aussi manqué beaucoup d’incidents – en Azerbaïdjan et à Singapour (en septembre, NDLR). Bien sûr, nous ne courons pas avec des plus, mais nous pourrions être devant aujourd’hui. Nous devons nous concentrer sur nous-mêmes. Nous n’avons pas d’autre choix que de faire un excellent travail. Mais honnêtement, je n’ai rien à reprocher à l’équipe pour la saison.

Vous visez donc le titre…

Je n’y avais pas pensé en début de saison et je ne vais pas y penser maintenant. Ce que je veux en ce moment, c’est gagner à Austin.

Comment avez-vous vécu votre première victoire en Italie, début septembre à Monza, en tant que patron de Ferrari ?

C’est un week-end où on gagne même si on n’avait peut-être pas la meilleure voiture, c’est déjà quelque chose d’exceptionnel. Après, il y a le côté supporters, avec les fans. Déjà l’année dernière, quand on avait pris la pole (avec Carlos Sainz, NDLR), c’était exceptionnel mais ici, avec la victoire, c’était incroyable. Toute la ligne droite avec les fans… le fait que les gens attendent le soir à l’usine le retour des mécaniciens… c’est une vraie Source de motivation.

Renault a annoncé fin septembre abandonner la production de moteurs de F1 à partir de 2026, mettant fin à près de 50 ans d’histoire dans l’élite. Nous savons que vous êtes particulièrement attaché à cette équipe, comment réagissez-vous à cette nouvelle ?

En tant que manager de Ferrari, je n’ai aucun commentaire sur les raisons, mais ce qui est vrai pour tout le monde aujourd’hui, c’est que produire un moteur de F1 est un gouffre financier. Sur un plan plus personnel, j’ai débuté ma vie professionnelle en 91 en Formule Renault, mon premier titre de champion de était avec le moteur Renault. Ma première course internationale s’est déroulée avec le moteur Renault. J’étais en GP2 (l’ancien nom de la Formule 2) avec un moteur Renault et j’ai débuté en F1 avec un moteur Renault. Si je fais de la F1 aujourd’hui, c’est peut-être aussi parce que j’ai vu Arnoux (alors chez Renault) et Villeneuve (chez Ferrari) se battre à Dijon. Ma vie a été rythmée par la présence de Renault en F1, donc forcément ça me fait mal que ça s’arrête. Je pense que sur les 400 salariés de Renault, je dois en connaître personnellement 200. Ce sont des gens compétents et passionnés

Qui rejoindra Ferrari ?

 
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