Lewis Hamilton estime avoir eu le rythme pour réaliser le meilleur temps des qualifications sprint vendredi à Austin, après avoir dû ralentir lors de son tour lancé en raison d’un tête-à-queue de Franco Colapinto. Le septuple champion du monde ne s’élancera que septième ce samedi lors du sprint.
Alors que Hamilton avait remis en question la stratégie de son équipe consistant à lancer ses voitures avant tout le monde lors du SQ3, George Russell a prouvé que cela portait ses fruits en échouant à seulement 0,012 du meilleur temps finalement réalisé par Max Verstappen.
Hamilton, de son côté, peut avoir quelques regrets, ayant signé un premier secteur près de quatre dixièmes plus rapide que celui de son équipier. Cependant, lors du freinage du virage 12, à la fin de la longue ligne droite de retour du COTA, le drapeau jaune a été déployé pour signaler la figure réalisée par la Williams de Colapinto.
Les données GPS montrent que Hamilton, en réponse, a levé le pied beaucoup plus tôt que Russell à ce stade avant de tenter de le rattraper dans le virage, une fois le drapeau vert agité, sans succès. Dans cette séquence, Hamilton perdait près de huit dixièmes, qu’il ne parvenait pas à rattraper en fin de tour.
Lorsqu’on lui a demandé s’il avait l’impression d’avoir perdu la première place à cause de ce mauvais timing, Hamilton a répondu : « Je n’ai tout simplement pas eu de chance avec le drapeau jaune. Et c’est comme ça. J’avais quatre dixièmes d’avance mais, de toute façon, c’est comme ça.
Lewis Hamilton (Mercedes F1 W15).
Photo de: Steven Tee / Images de sport automobile
« Ce qui est bien, c’est que l’équipe a fait un pas en avant avec la voiture. L’évolution a clairement fonctionné et je suis vraiment reconnaissant envers tout le monde à l’usine pour tout le travail acharné pendant cette période. Il a été difficile pour tout le monde de parvenir à ces améliorations et de s’assurer qu’elles fonctionnent. Ce n’est pas la fin du monde, nous aurons une nouvelle opportunité.
La journée de vendredi n’a cependant pas débuté sereinement pour les pilotes Mercedes, au volant de W15 avancées qui semblaient difficiles à maîtriser, avec notamment plusieurs tête-à-queue en EL1. Mais Hamilton estime qu’il n’a pas fallu longtemps pour que le potentiel de la voiture se manifeste lors des qualifications de sprint.
«Nous avons fait du bon travail entre [les deux séances] pour apporter des modifications à la voiture. C’est toujours un peu un pari car on ne sait pas si ça va marcher ou pas, mais on espère que [ces changements] donnera les résultats escomptés.
«Dès que je suis monté dans la voiture, c’était le jour et la nuit. Alors, super travail de la part des gars du garage, ainsi que de Bono. [Peter Bonnington, son ingénieur de course] pas Mike [Michael Sansoni, son ingénieur performance].»
Avec Jake Boxall-Legge
