Pointe Noire Business Forum / Annick Patricia MONGO, CEO of API Congo: “In Pointe (…)

Pointe Noire Business Forum / Annick Patricia MONGO, CEO of API Congo: “In Pointe (…)
Pointe Noire Business Forum / Annick Patricia MONGO, CEO of API Congo: “In Pointe (…)

M.moi Annick Patricia MONGO, Directrice Générale de l’Agence Congolaise d’Investissement (API), lors de son intervention au Forum des Affaires dédié à Pointe Noire, à Paris le 27 septembre 2024. © Capture d’écran APP – Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Le Forum des Affaires organisé à l’Automobile Club de France (Paris) par Les Rendez-vous d’Afrique(s), et dédié à Pointe Noire – la ville, le Port Autonome et sa Zone Economique Spéciale – a attiré de nombreux entrepreneurs et investisseurs. DG de l’API Congo, Mmoi MONGO a mis en avant les atouts qu’offre cette région où tout a changé au cours des vingt dernières années.

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par Bruno FANUCCHI pour AfricaPresse.Paris (APP)
@africa_presse

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« Le Congo est la porte d’entrée de l’Afrique centrale et Pointe Noire est sa capitale économique », aime d’emblée rappeler M.moi Annick Patricia MONGOPDG de l’Agence pour la Promotion des Investissements (API Congo) à l’ouverture du panel du Forum des Affaires dédié à la ville de Pointe Noire organisé à l’Automobile Club de France par les Rendez-vous d’Afrique(s), avec l’aide du gouvernement congolais.

Avant de faire, avec les autres panélistes, le « Panorama économique de la ville de Pointe Noire et de sa région », discutant et tentant de lister les « opportunités d’affaires » qui s’offrent notamment aux investisseurs français venus en nombre pour ce non -jour d’arrêt, le DG de l’API Congo tient à rappeler que le Congo-Brazzaville appartient à « plusieurs communautés comme la CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale), qui compte six États, et la CEEAC (Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale) qui en compte onze, ce qui lui donne accès à un grand marché de 300 millions d’habitants »… sans compter la ZLECAF, d’ici 2030.

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Le Congo, première destination
des IDE en Afrique Centrale

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Cela montre tout le poids, l’influence et l’impact économique que représente le Congo-Brazzaville qui est déjà, souligne-t-elle à juste titre, « la première destination des investissements directs étrangers en Afrique centrale » selon la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement), dont le siège est à Genève.

Sur l’ensemble du bassin de Pointe Noire, « les opportunités d’affaires sont véritablement immenses et variées », poursuit M.moi MONGO qui donne de nombreux exemples : « d’abord dans le domaine des mines comme le phosphore » à partir duquel « on peut fabriquer de l’engrais NPK qui est très important pour l’agro-industrie » et qui était principalement importé jusqu’à présent d’Ukraine, mais dont « le prix a « a été multipliée par quatre » en raison de l’agression russe contre ce pays depuis le 24 février 2022.

“Nous avons aussi du gaz naturel liquéfié que le Congo exporte”, ajoute-t-elle, ainsi que “quelques indices de gisements d’or découverts près de Pointe Noire” sur lesquels “nous allons faire des recherches pour aller vers l’exploration” et – un jour peut-être – vers l’exploitation.

Et « nous disposons également de nombreuses carrières de pierre de très bonne qualité qui nous donnent la possibilité de créer des fabriques de tuiles » dans la région.

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« Nous visons également
l’important marché de Kinshasa »

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M.moi MONGO fait également état « d’un projet de construction d’une verrerie au Kwilu – dont l’étude de faisabilité a été réalisée par une firme allemande – qui devrait approvisionner les cinq grandes brasseries du Congo » et, sans doute, bien d’autres de l’autre côté du continent. Fleuve Congo.

Car, ce n’est un secret pour personne, les autorités gouvernementales de Brazzaville souhaitent, comme tous les opérateurs économiques qui s’installent dans la région de Pointe Noire, bénéficier des capacités accrues ces dernières années d’un port autonome en eau profonde et des avantages fiscaux et douaniers de la Zone d’Economie Spéciale. (ZES) voient plus grand et plus loin.

Le DG d’API Congo ne s’en cache pas : « Nous ciblons également Kinshasa qui – avec ses 13 millions d’habitants – représente un marché très important ». Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus proches au monde, ne sont séparées que par le fleuve Congo. Aux investisseurs étrangers qui lui confient « nous sommes basés à Brazzaville, mais nous ciblons surtout le grand marché de Kin », la capitale de la République démocratique du Congo, Mmoi MONGO leur répond avec humour et pragmatisme : « Pas de problème puisque vous payez des impôts ici et vous créez ici des emplois et de la valeur ajoutée. »

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Les panélistes de la table ronde dédiée au « Panorama économique de la ville de Pointe Noire et de sa région ». © BF/APP – Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

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L’avantage d’un grand
stabilité politique

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Sans oublier « les opportunités d’investissement dans le domaine du tourisme » et la défense des richesses de la nature congolaise « comme l’observation des baleines et des tortues marines qui viennent pondre au large de nos côtes ». Et bien sûr le Parc national de Conkouati-Douli (à la frontière avec le Gabon) qui, lui aussi, « a besoin de soutien et d’investissements ».

En ouvrant les travaux du Forum des Entreprises, Jean-Marc THYSTERE TCHICAYAMinistre des Zones économiques spéciales et de la diversification économique, comme Mmoi Évelyne TCHICHELLEmaire de Pointe Noire, ou Séraphin BHALATDirecteur Général du Port Autonome de Pointe Noire, n’a pas dit autre chose : le Congo en général et Pointe Noire en particulier ne manquent pas d’arguments et d’attractivité pour attirer les investisseurs étrangers dans un pays qui peut se targuer d’au moins une grande stabilité politique, condition essentielle pour un climat des affaires clair et serein.

Les autres panélistes de cette deuxième table ronde le démontreront dans chacune de leurs interventions.

Président de la Chambre de Commerce de Pointe Noire, Sylvestre Didier MAVOUENZELA rappelle pour sa part que « chaque pays a l’économie de sa géographie et de son histoire » et qu’il existe donc à Pointe Noire, qui est un grand port et dont la région est entourée de forêts, « des opportunités dans le bois et la transformation du bois et dans la mer avec les hydrocarbures ».

« Nous dépensons chaque jour 3 millions de dollars pour produire du pétrole au Congo », explique-t-il, mais « il reste encore des gisements de pétrole à exploiter, notamment dans les grands fonds marins, et des opportunités importantes dans le sous-sol ». contracter ». A l’embouchure du fleuve, souligne-t-il encore, « Pointe Noire ambitionne aussi d’être une zone industrielle pour toute l’Afrique centrale » : RDC, Cameroun, Centrafrique, Gabon et Tchad, ce qui représente un arrière-pays d’une certaine ampleur. 180 millions d’habitants.

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Zones économiques spéciales,
zéro impôt, sécurité juridique…

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Directeur général des quatre zones économiques spéciales du pays, dont la première a été lancée et ouverte à Pointe Noire en 2018, Bertrand CONGO BOKASSA souligne à son tour que le Congo est prêt à accueillir tous ceux qui veulent participer à son développement économique très prometteur.

« Je veux, ajoute-t-il à son ministre de tutelle, rassurer les investisseurs déjà sur place ou qui veulent venir car le Congo a mis en place un département ministériel à part entière » pour faciliter leurs démarches et les accompagner.

Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat Contrôle de la qualité du service public et lutte contre les antivaleurs, Simple MOUNIANGA BOUKONGOU veut rassurer les investisseurs sur l’amélioration du climat des affaires, en détaillant les mesures déjà prises pour lutter contre la corruption dans l’administration ainsi que dans les entreprises du secteur public et privé avec la multiplication des contrôles et « l’opportunité offerte aux entreprises étrangères d’investir dans Congo en toute sérénité.

« Aux côtés de la Charte de l’investissement, qui représente le droit commun, de nouveaux avantages ont été mis en place par le gouvernement », poursuit M.moi MONGO qui donne deux exemples concrets :

La loi de finances 2021 accorde désormais deux ans d’exonération de l’impôt sur les sociétés aux très petites entreprises qui s’installent au Congo ;

la loi de finances 2023 prévoit une défiscalisation totale et permanente pour toutes les entreprises décidant d’investir dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de la pisciculture car « il n’y aura aucun impôt dans ces secteurs. Avant de conclure : « Nous sommes au Congo dans l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires), qui regroupe dix-sept pays africains, et il n’y a donc pas de quoi s’inquiéter. »

Lawyer at the Paris Bar and Secretary General of Rendez-vous d’Afrique(s), Charles-Stéphane MARCHIANI tire habilement les conclusions de cette table ronde très instructive en rappelant à chacun une évidence : « Pour les investisseurs, le plus important a priori est la sécurité juridique. C’est avoir l’assurance que les règles sur la base desquelles vous entrez sur un marché ne changeront pas brusquement, ce qui remettrait en cause la pérennité de vos investissements.»

Et de rappeler également que « les ZES ne sont pas un vain mot au Congo », mais qu’au contraire elles sont « une véritable politique publique avec des moyens dédiés, des objectifs et une évaluation constante ».

Avec de telles assurances, on ose espérer que de nombreux investisseurs français mettront le cap demain vers Pointe Noire.

APPRENDRE ENCORE PLUS:
www.apicongo.org
www.lesrdva.com

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CAAP XIV : Neuf ambassadeurs et salle comble à l’UNESCO pour la XIVe Conférence des ambassadeurs de Paris, consacrée à la diplomatie culturelle, le 25 septembre (rapports en cours de rédaction).

Une vue de la salle au XIVee Conférence des ambassadeurs africains à Paris. Organisée à l’UNESCO par AfricaPresse.paris et le CAPP (Club Afrique de la Presse Parisienne) le 25 septembre 2024, elle était consacrée à « La diplomatie culturelle, vecteur d’excellence de la coopération Afrique-France-Golfe ». © Hady Photo

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LE XVe LA CONFÉRENCE DES AMBASSADEURS AFRICAINS DE PARIS se tiendra fin novembre, sur le thème :

« Projets de réseaux ferroviaires,

infrastructures du futur pour l’Afrique »

Candidats panélistes experts et entreprises sponsors souhaitant participer, faites-vous connaître auprès de : [email protected]

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