Invité en direct sur BFMTVL’eurodéputée insoumise Rima Hassan a vivement critiqué la chaîne d’information pour sa couverture du conflit au Moyen-Orient. Réagissant aux éloges élogieux du porte-parole de l’armée israélienne à l’égard de la chaîne d’information, elle a dénoncé une ligne éditoriale qu’elle juge partiale.
Dans le duplex du Parlement européen, le militant franco-syrien, drapé d’un keffieh, a déclaré : « Je dénonce les félicitations d’Olivier Rafowicz, porte-parole d’une armée génocidaire. Tôt ou tard, vous serez tenus responsables en tant que médias. » Cet avertissement a suscité une réaction rapide de la part des présentateurs, qui ont réaffirmé leur droit de défendre leur rédaction face à ses accusations.
Escalade des tensions
L’échange a pris une tournure plus acerbe, Rima Hassan mettant l’accent sur les éloges adressés à Tsahal, qu’elle considère comme profondément problématiques. Elle a notamment établi une analogie avec une hypothétique félicitation du Hamas à la chaîne. La question d’un soutien explicite de l’armée israélienne à BFMTV ne peut cependant que poser question. Une opinion potentiellement biaisée en faveur de l’État juif pourrait en effet s’avérer fondée.
Après l’entretien, Rima Hassan a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux, déplorant la censure de ses critiques. Elle a aussi trouvé refuge en soutien à Mathilde Panot, présidente des députés de la France Insoumise, tandis que Jordan Bardella, député européen du Rassemblement National, s’est prononcé avec aplomb et fermeté contre ses propos jugés indignes et menaçants à l’encontre de la chaîne. En réponse à la polémique, la société des journalistes BFMTV a défendu le travail de la rédaction, regrettant que les propos d’Olivier Rafowicz aient été sortis de leur contexte.
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