Quinze mois après la disparition d’Émile au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), les enquêteurs continuent de travailler pour tenter d’expliquer sa mort. Actuellement, ils sont sur la piste ADN.
Il y a trois semaines, un professeur a rendu son expertise réalisée sur les os et les vêtements du petit Émile, un petit enfant disparu en juillet 2023. Depuis, toujours aucun commentaire du parquet d’Aix-en-Provence, rapporte BFM VOUS DITES. « Nous ne pouvons pas communiquer sur toutes les actions d’investigation que nous menons car nous en menons des centaines »a justifié une Source proche du dossier.
Concernant ces actes d’investigation, de nombreux travaux sont actuellement menés sur l’ADN. « Le travail sur les vêtements s’avère important. C’est important pour l’investigation et la biologie”a expliqué une Source qui a eu accès à l’intégralité du rapport d’expertise. Un ADN étranger à la famille du petit garçon a été découvert selon les informations de BFM DICI. Désormais, « il faut prendre l’ADN des autres et faire des comparaisons », ajoute la même Source. Ce sont les gendarmes de la Section de recherches de Marseille (Bouches-du-Rhône) qui sont chargés de ces travaux.
Une quinzaine d’enquêteurs mobilisés
“Ce n’est pas parce qu’on trouve de l’ADN qu’on trouve un coupable”tempère un magistrat. Il faudra donc être très prudent après cette éventuelle découverte d’ADN, en précisant qu’il pourrait être insignifiant. La priorité des enquêteurs est de comparer les ADN. Ce travail sur l’ADN « n’est qu’un acte banal et n’a aucune signification en tant que tel »affirme une Source qui suit de près le travail des enquêteurs. Depuis quinze mois et la disparition d’Émile, une quinzaine d’enquêteurs travaillent jour et nuit pour tenter d’expliquer sa mort.
publié le 9 octobre à 17h57, Lilian Moy, 6Medias
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