encore une autre tentative de faire taire le soutien à la Palestine

encore une autre tentative de faire taire le soutien à la Palestine
encore une autre tentative de faire taire le soutien à la Palestine

Ce dimanche l’événement ” 7 octobre : la veille « . Une journée organisée par Paroles d’Honneur et Urgence Palestine, avec, au programme, trois tables rondes réunissant intellectuels et militants pour faire le point sur l’histoire de 76 ans de colonisation en Palestine, l’actualité du génocide à Gaza et la l’extension de la guerre vers le Liban, mais aussi sur la solidarité politique qui s’est exprimée pendant toutes ces années avec la résistance du peuple palestinien. L’occasion de faire entendre un autre point de vue que celui du gouvernement français et des médias, qui cherchent depuis plus d’un an à museler tout discours dénonçant ouvertement le génocide.[journéeorganiséeparParolesd’honneuretUrgencePalestineavecauprogrammetroistablesrondesréunissantintellectuelsetmilitantspourfairelepointssurl’histoirede76ansdecolonisationenPalestinel’actualitédugénocideàGazaetl’extensiondelaguerreversleLibanmaisaussisurlasolidaritépolitiquequis’exprimédepuistoutescesannéesavecclarésistancedupeuplepalestinienL’occasiondefaireentendreunautresondeclochequeceluidugouvernementfrançaisetdesmédiasquicherchentdepuisplusd’unanàmuselertoutdiscoursdénonçantouvertementlégénocide[journéeorganiséeparParolesd’honneuretUrgencePalestineavecauprogrammetroistablesrondesréunissantintellectuelsetmilitantspourfairelepointsurl’histoirede76ansdecolonisationenPalestinel’actualitédugénocideàGazaetl’extensiondelaguerreversleLibanmaisaussisurlasolidaritépolitiquequis’exprimedepuistoutescesannéesaveclarésistancedupeuplepalestinienL’occasiondefaireentendreunautresondeclochequeceluidugouvernementfrançaisetdesmédiasquicherchentdepuisplusd’unanàmuselertoutdiscoursdénonçantouvertementlegénocide

Mais dans le public, plusieurs militants de l’UEJF s’étaient organisés pour interrompre les débats et faire taire la discussion. En plein échange, ce dernier s’est levé avec des pancartes avant de poster quelques heures plus tard sur Twitter une vidéo prétendant montrer la « violence » avec laquelle les services de sécurité les auraient escortés vers la sortie, et affirmant : « aucun mot contradictoire n’est possible. Aucune parole de paix. Seulement l’apologie du terrorisme. » L’objectif de la manœuvre était clair : assimiler le soutien à la Palestine au soutien au « terrorisme » et faire taire tout discours critique sur la situation coloniale en Palestine et le génocide à Gaza.

Comme le montre un extrait vidéo largement diffusé depuis : pour faire connaître leur action, tous les moyens sont bons. On voit, lors de la provocation, un activiste se jeter pathétiquement à terre, feignant la douleur, faisant semblant de recevoir des coups. Tout cela pour finir par clamer haut et fort qu’on nous a empêché de nous exprimer… Quand des enfants palestiniens et libanais meurent sous les bombes, ceux qui se lèvent solidaires sont d’abord interdits de manifester par l’État français, puis convoqués par sa police pour justifier leurs positions, de quel côté est la barbarie, la violence, la répression ? Qui est privé de parole, réduit au silence par la force, menacé pour délit d’opinion ?

Ce type de provocation grossière n’est ni anodin ni innocent. Les 25 novembre et 8 mars, le collectif Nous vivrons a utilisé le même type d’arguments et de méthodes pour exploiter la journée de lutte pour les droits des femmes et s’en prendre aux cortèges féministes en manifestation. L’objectif était déjà le même : construire un scandale de toutes pièces et provoquer une panique médiatique pour attaquer la solidarité féministe et antiraciste avec la Palestine.

Des actions qui servent en même temps à désigner des cibles pour la répression étatique, qui s’est révélée durement ces derniers mois avec des perquisitions, des procès pour « apologie du terrorisme », des interdictions de réunions, voire des expulsions de militants. sont comme Mariam Abu Daqqa. Alors que Patrick Hetzel, ministre de l’Enseignement supérieur, a appelé ces derniers jours à intensifier la répression contre les étudiants qui dénoncent le génocide, il faut s’élever contre ces actions de censure politique. Solidarité, soutenir la Palestine n’est pas un crime !

 
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