Interpol a lancé mardi 8 octobre un appel au public pour identifier 46 femmes tuées ou décédées dans des circonstances suspectes dans six pays européens. Parmi elles, « la femme à la couronne dentaire de Richmond », découverte dans un tonneau en 2005 en Moselle.
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Ce qui s’est passé en Moselle début 2005 ? Le corps mutilé « D’une femme à la couronne dentaire de Richmond »se trouve le long de la route départementale 44, en direction du Col du Donon. Nous sommes sur la commune de Saint Quirin.
La victime a été retrouvée dans un tonneau en plastique, lui-même enveloppé dans des sacs poubelles noirs. Selon les enquêteurs de l’époque, elle avait entre 35 et 47 ans.
Malgré une enquête minutieuse de plusieurs mois, où tout a été scruté, les enquêteurs n’ont rien trouvé. Aucune disparition n’a été signalée dans la région. Un portrait de synthèse de la victime sera même dressé par l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN). Un homme d’origine allemande sera interrogé et libéré.
Vingt ans plus tard, l’organisation internationale de coopération policière, Interpol, tente de le savoir. Une grande campagne intitulée Identifiez-moi est lancé mardi 8 octobre 2024. L’objectif est de retrouver 46 femmes inconnues dont les corps ont été retrouvés dans six pays européens. « La plupart de ces femmes ont été tuées ou sont mortes dans des circonstances suspectes ou inexpliquées »explique Jürgen Stock, secrétaire général d’Interpol.
Nous voulons identifier ces femmes décédées, apporter des réponses à leurs familles et obtenir réparation pour les victimes
Jürgen Stock, secrétaire général d’Interpol
Interpol leur donne des surnoms, “la femme en forme de hibou”“la femme dans la valise”, “la femme au bord de la route”… “nous voulons identifier ces femmes décédées, apporter des réponses à leurs familles et obtenir réparation pour les victimes”, explique Jürgen Stock.
Pour chaque victime, l’organisation publie une reconstitution du visage, des détails sur le lieu et l’état dans lequel elle a été retrouvée, ou encore des photos de vêtements et bijoux découverts sur les lieux.
Sur le site Internet, le secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock, explique que « la moindre information peut être décisive et éclairer ses mystères. »
