11 membres des Barjols de retour devant le tribunal

Onze des treize membres du petit groupe d’ultra-droite Barjols comparaissent dès ce lundi devant la cour d’appel de Paris. Ils sont soupçonnés d’avoir préparé une série d’actions violentes, dont un projet d’attentat contre Emmanuel Macron fin 2018.

Au terme d’un procès d’un mois, en janvier-février 2023, trois membres du groupuscule, créé sur Facebook en 2017, ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs terroriste et un quatrième de détention et vente illégale d’armes. Neuf autres ont été libérés. Trois des principaux prévenus ont fait appel de cette décision. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a fait appel de huit des acquittements prononcés en première instance.

Un attentat contre Macron prévu en Moselle

En première instance, la défense a dénoncé un « fiasco judiciaire » ou un « voyage dans l’absurdité » qui aurait dangereusement étendu la notion de terrorisme en l’appliquant à « 13 hommes en colère » dont le seul dénominateur commun aurait été « la pauvreté sociale » et le soutien pour les « gilets jaunes », en pleine effervescence au moment où éclate cette affaire.

Le 31 octobre 2018, une enquête est ouverte sur la base d’informations des services de renseignements selon lesquelles un militant d’extrême droite isérois, Jean-Pierre Bouyer, aurait projeté d’assassiner le président Emmanuel Macron lors des commémorations du centenaire de l’armistice du 11 novembre. , en Moselle.

En 2017 et 2018, sur internet, au téléphone ou lors de réunions à connotation paramilitaire, les suspects auraient également fomenté un « putsch », des assassinats de migrants ou des attaques contre des mosquées, selon l’acte d’accusation. Cependant, aucun de ces projets n’a été mis en œuvre.

La qualification pénale abandonnée

Le 6 novembre 2018, les enquêteurs interpellent Jean-Pierre Bouyer et trois autres personnes. Des armes et des munitions ont été saisies au domicile du sexagénaire, ancien mécanicien reconverti dans l’exploitation forestière au Gabon.

Plusieurs autres arrestations ont suivi au sein des Barjols, dont Jean-Pierre Bouyer était le numéro 2. En mars 2020, Denis Collinet, le fondateur du collectif suivant la théorie complotiste du « grand remplacement », est à son tour interpellé et interpellé. en cours d’examen.

Après quatre années d’enquête, le champ de l’affaire a cependant été réduit : la qualification pénale, initialement retenue, a été abandonnée au profit du délit d’association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme, puni de dix ans d’emprisonnement.

 
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