Un rôle qui pourrait bien lui valoir une nomination aux Oscars. Dans ce long métrage The Last Show Girl de Gia Coppola, l’actrice popularisée par son rôle dans la série Baywatch incarne une danseuse d’une cinquantaine d’années issue d’un spectacle érotique de Las Vegas qui est menacée de chômage en raison de son âge.
Forcée de changer de vie, Shelley se retrouve à la recherche d’un nouvel emploi tout en luttant contre sa relation tendue avec sa famille et ses sentiments emmêlés pour un réalisateur.
The Last Show Girl aborde les questions du rêve américain, de la féminité et de l’identité et la performance de Pamela Anderson offre une mise en abyme de sa propre histoire hollywoodienne. C’est aussi une façon de capturer la beauté à plusieurs niveaux des femmes, en particulier de celles qui sont sous-estimées en raison de leur beauté ou même de leur art. Un défi et une forme d’accomplissement pour l’ex-camarade de jeu à qui on ne s’était jamais vu proposer un rôle aussi nuancé et artistique.
Une belle manière pour l’actrice de 57 ans de se débarrasser de ses étiquettes et de prouver que derrière son apparence, elle est une femme à part entière, dans toute sa richesse et sa complexité.
Pamela Anderson recevra demain un Golden Eye Lifetime Achievement Award au Festival du Film de Zurich.
LE MATIN
