Personne ne l’a demandé, mais il est quand même là : La plateforme 2 est maintenant diffusé sur Netflix.
Si vous vous en souvenez, en 2020, il y avait un film d’horreur de science-fiction espagnol, La plateformequi a explosé en popularité sur Netflix au début de la pandémie. Peut-être que cela avait quelque chose à voir avec le fait que La plateforme était un conte dystopique profondément troublant sur l’isolement, la famine et la pénurie de nourriture, au milieu d’un événement qui a fait paniquer les gens à l’épicerie.
Maintenant, il y a une suite, La plateforme 2ou Trou 2 en espagnol (qui se traduit par « le trou »). Il est réalisé par le même gars qui a réalisé le premier film, Galder Gaztelu-Urrutia, et écrit par les scénaristes du premier film, David Desola et Pedro Rivero, ainsi que Gaztelu-Urrutia et Egoitz Moreno. La plateforme 2 présente un tout nouveau groupe de prisonniers qui doivent se battre pour survivre. Comme le premier film, La plateforme 2 est désolé, grossier et, parfois, extrêmement déroutant.
Si vous vous sentez perplexe face à La plateforme 2 en fin de compte, vous n’êtes pas seul. Mais Decider est là pour vous aider. Continuez à lire pour La plateforme 2 résumé de l’intrigue et La plateforme 2 fin expliquée.
Attention : Majeur Plateforme 2 spoilers à venir. Ne lisez pas cet article si vous ne l’avez pas encore regardé La plateforme 2 sur Netflix.
La plateforme résumé de l’intrigue :
Le film s’ouvre sur des entretiens avec des détenus sur le point d’être envoyés en prison. La plateforme prison, c’est-à-dire une prison verticale où les détenus sont nourris quotidiennement par « la plate-forme », un carré flottant de nourriture qui descend à travers les étages de la prison. Il y a 333 étages, ce qui signifie qu’il n’y a plus de nourriture sur le quai pour les détenus des étages inférieurs (plus bas en espace, plus nombreux). Chaque mois, les prisonniers sont gazés et amenés à un nouveau niveau.
Lors des entretiens préalables à la prison, les détenus choisissent leur plat préféré, qui apparaîtra ensuite sur la plateforme pour eux. Ils choisissent également un objet qu’ils seront autorisés à emporter dans la prison. On entend des prisonniers piocher : un stylo, une hache, un gode, un rasoir et un beau tableau.
Nous passons la première moitié du film avec deux nouveaux prisonniers : une femme nommée Perempuan (Milena Smit) et un homme nommé Zamiatin (Hovik Keuchkerian). Perempuan et Zamiatin passent leur premier mois au niveau 24, ce qui signifie qu’ils disposent de beaucoup de nourriture. Cependant, les détenus du niveau 23 leur disent sévèrement qu’ils ne peuvent manger que la nourriture qu’ils ont demandée lors de leur entretien : de la pizza pour Zamiatin et des croquettes pour Perempuan. Ils ont expliqué qu’il s’agit de « la Loi », instituée par « la Révolution de la Solidarité ». Alors qu’il existe encore des « barbares » qui mangent tout ce qu’ils veulent, les « loyalistes » punissent – lire : agressent et parfois tuent – quiconque ne respecte pas la loi. Ils affirment que c’est le seul moyen de garantir qu’il y ait suffisamment de nourriture pour tout le monde et affirment que la prison devient de plus en plus équitable chaque mois.
Zamiatin est réticent, mais Perempuan le convainc de respecter la loi. Les deux forment une amitié provisoire. Le mois passe. Zamiatin et Perempuan respectent la loi et aident à la faire respecter en combattant les barbares lorsque cela est nécessaire. Ils découvrent également « les Oints », alias les prisonniers qui ont rencontré « le Maître » en personne. Le Maître est la personne qui a créé la loi, et les Oints sont en quelque sorte comme des chefs de police. Il y a longtemps, le Maître aurait envoyé « un message d’espoir » en nourrissant ses Oints de bandes de sa propre chair sur l’un des niveaux les plus bas, pour les maintenir en vie. En retour, ils font respecter un message de solidarité et de distribution équitable de nourriture. Même si le cannibalisme est interdit par la loi, on aperçoit au fond de la fosse des cannibales qui mangent les cadavres qui tombent.
Le mois suivant, Zamiatin et Perempuan se réveillent au niveau 180. Lorsque la plateforme arrive, elle n’a plus de nourriture. Ils passent des semaines sans nourriture, mais finissent par apprendre grâce à la chaîne de communication qu’il existe un Oint qui tue les barbares qui mangent plus que leur juste part. L’Oint a demandé aux Loyalistes d’être à l’affût d’un homme estropié et d’une femme aux yeux louches qui se sont « gavés » au 176, d’un homme géant qui a agressé son compagnon de cellule au 98 et d’un gros homme au 24 qui a mangé la nourriture. d’un mort, ce qui n’est pas non plus autorisé par la loi. Même Perempuan sait que le « gros homme » est Zamiatin, elle ment pour le protéger.
Mais Zamiatin est tombé gravement malade. Rendu fou par la faim et en proie à sa culpabilité, il s’enflamme à l’aide de son objet, un briquet, et meurt. Perempuan se réveille au niveau 51 avec un nouveau compagnon de cellule qui a commandé des prunes. (Autant que je sache, on ne lui a pas donné de nom, alors appelons-la simplement Plum.) Perempuan et Plum apprennent qu’il y a un barbare au niveau 54 et que l’un des Oints, un homme nommé Dagin Babi, arrive. pour le punir. Même si la loi stipule que seuls les prisonniers situés directement au-dessus du niveau d’un barbare doivent descendre pour les punir, Plum saute impulsivement sur la plate-forme pour rejoindre les punisseurs. Perempuan, qui est en colère contre la mort de son ancien compagnon de cellule, l’accompagne.
Perempuan et Plum aident à battre le barbare, mais il s’enfuit. Quand c’est fini, Plum avoue à Perempuan qu’elle s’est enfuie parce que l’Oint, Dagin Babi, est un tyran qui tue ou mutile quiconque met le moindre orteil en dehors de la loi. Elle et son ancien compagnon de cellule ont donné la nourriture d’un prisonnier mort à un homme affamé, pour le sauver. En conséquence, Dagin Babi a tué sa compagne de cellule en l’attachant au bas de la plate-forme et en laissant les cannibales au fond de la fosse la manger. Plum réalisa qu’elle ne survivrait pas à la fosse. Elle dit à Perempuan qu’elle a un plan pour s’échapper pendant la période où les prisonniers sont gazés. Elle pense qu’elle peut simuler sa propre mort en mangeant une peinture à l’huile (qui est l’un des objets des prisonniers) et qu’ils seront ensuite emmenés hors de la prison avec les autres cadavres. (La plupart des peintures à l’huile ne sont pas que toxique, en fait, mais… bien sûr.) Mais elle n’a pas encore trouvé le tableau.
Dagin Babi se présente pour punir Perempuan et Plum pour avoir enfreint la loi, en descendant pour punir les barbares alors que ce n’était pas leur place. Perempuan dit qu’il est injustement strict. « Vous n’interprètez pas la loi, vous lui obéissez. L’exception des justes est l’excuse des déloyaux », répond Dagin Babi. « Ceux qui agissent ainsi finiront par interpréter la loi selon leur instinct. Seule la peur domptera les bêtes. La terreur est le message. Il coupe le bras de Perempuan. Puis il déshabille Plum et l’attache à la plate-forme, pour l’envoyer vers les cannibales.
Le mois prochain, Perempuan se réveille avec un nouveau compagnon de cellule : Trimagasi (Zorion Eguileor), alias le compagnon de cellule du protagoniste du premier film, La Plateforme. Attends, quoi ? Ce mec n’est-il pas mort dans le premier film ? Nous en reparlerons plus tard. Perempuan a désormais fini d’obéir à la loi. Elle et Trimagasi voyagent dans la fosse et recrutent d’autres « barbares » qui résisteront aux loyalistes et à leur campagne de terreur. Mais en réalité, Perempuan cherche ce tableau. Lorsqu’elle le trouve, elle dit aux barbares qu’ils ont suffisamment de monde et qu’ils peuvent rester à ce niveau.
Dagin Babi et ses loyalistes descendent attaquer les barbares. Dans la bataille sanglante qui s’ensuit, tous les prisonniers affamés commencent à s’entretuer brutalement, quel que soit leur « camp ». Perempuan et Trimagasi parviennent à survivre à la bataille. Juste avant que le gaz n’arrive, Perempuan mange un morceau de peinture à l’huile, s’empoisonnant. Trimagasi reste sur place, affirmant que c’était le meilleur mois de sa vie.
La plateforme 2 fin expliquée :
Perempuan réussit à simuler sa propre mort. Lorsqu’elle reprend ses esprits, elle se retrouve attachée à une masse flottante de cadavres, avec des personnes portant des masques à gaz qui déplacent la masse. (Pourquoi le gaz n’affecte-t-il pas Perempuan après son réveil ? Elle ne porte pas de masque ! Je suppose que nous ne sommes pas censés y réfléchir trop profondément.) Apparemment, ils ont la technologie pour activer et désactiver la gravité à volonté dans cet univers. Ou peut-être que la prison est dans l’espace ?
Perempuan se rend compte que les cadavres ne sont pas retirés du haut de la prison, mais plutôt amenés au niveau le plus bas, même en dessous du 333. Elle se libère et se cache sous le lit au niveau 333. Tout en se cachant, elle est témoin des hommes masqués. mettre un enfant dans le lit. Dans une scène précédente, nous avons vu ce même enfant parmi une foule de jeunes enfants, sélectionné pour quelque chose, vraisemblablement par les personnes qui dirigent la prison. On ne savait pas pourquoi il avait été sélectionné, mais d’après la réaction des autres enfants, ce n’était pas bon.
Alors… la prison gère une garderie pour enfants, et une fois par mois, ils sélectionnent un enfant à sacrifier au niveau 333 ? Il y avait aussi une enfant au niveau 333 dans le premier film, mais c’était la fille d’un prisonnier. Ou du moins, c’est ce que nous pensions. Peut-être que l’enfant du premier film était aussi un sacrifice de la garderie ? Mais d’où viennent tous ces enfants de garderie ? S’ils étaient des enfants de prisonniers, davantage de gens parleraient de leurs enfants ! Tant de questions et si peu de réponses.
N’importe qui. L’histoire tragique de Perempuan implique qu’elle tue accidentellement un autre enfant. Poussée par son besoin d’expiation, elle essaie d’emmener l’enfant de niveau 333 avec elle dans son évasion. Mais elle se cogne la tête en montant et s’évanouit. Lorsqu’elle se réveille, elle descend sur la plate-forme avec l’enfant jusqu’au fond de la fosse. Les cannibales affamés qui vivent là-bas s’approchent d’elle. Ils lui disent qu’elle doit rester là-bas avec eux, mais que l’enfant sera autorisé à remonter et à s’échapper. « Eux seuls peuvent repartir », disent les cannibales.
Perempuan rejoint les cannibales. Les plates-formes rebondissent avec l’enfant dessus. Le film se termine. Au générique, nous avons des plans de nombreux autres prisonniers descendant sur le quai avec des enfants. Alors peut-être… chaque mois, un enfant de niveau 333 est envoyé au fond de la fosse, comme une sorte de test d’humanité pour les cannibales ? Ou… les enfants du niveau 333 sont censés arrêter les prisonniers qui tentent d’utiliser la plate-forme pour s’échapper ? Je ne sais pas, mec, ce film n’a pas de sens. J’essaie!
Dans une scène d’après générique, on voit la fin du premier Plate-forme film, encore une fois. Si vous avez besoin d’un rappel : Goreng, le protagoniste, descend sur la plateforme avec un enfant. Il hallucine Trimagasi (qui est mort à ce moment-là) en lui disant que son voyage est terminé, car il n’est pas le message et le message ne nécessite aucun porteur. Goreng accepte et quitte la plateforme pour rejoindre Trimagasi. L’enfant, qui est le message, monte sur la plateforme.
Mais cette fois-ci, nous obtenons une scène bonus pour cette fin. Perempuan s’approche de Goreng et semble le reconnaître. Ils s’embrassent. Sur ce, le film se termine. Peut-être que Goreng est l’ex-fiancé de Perempuan, dont elle a en quelque sorte tué l’enfant ? Perempuan et Goreng sont-ils tous deux morts ? Encore une fois, ce n’est pas clair.
Est La plateforme 2 une préquelle à La plateforme?
Oui, La Plateforme 2 iune préquelle de La plateforme. C’est ce que nous pouvons savoir, étant donné que Perempuan est déjà au fond du gouffre à la fin du premier film Platform, et étant donné que Trimagasi est toujours en vie dans La plateforme 2.
Les deux films agissent comme des métaphores de différents systèmes économiques. Nous savons maintenant qu’il existait un système de distribution de nourriture assez équitable avant l’arrivée de Goreng en prison, un peu comme le communisme. Mais comme dans une dictature communiste, l’application était trop stricte. La révolution désordonnée initiée par Perempuan a conduit à l’érosion complète du système. Au moment où Goreng est arrivé, le système était devenu une version du capitalisme du « chacun pour soi ».
Mais même avec cette signification plus profonde, une grande partie de La plateforme 2 cela n’a tout simplement pas de sens. Bien sûr, il s’agit davantage d’ambiances brutalistes et sanglantes. Mais quelques intrigues en moins seraient bien !
