Diogo Costa s’est taillé une place dans les annales du football en mettant en valeur ses prouesses remarquables en matière d’arrêt des penaltys.
L’international portugais de 25 ans a fait la une des journaux cet été, devenant le premier gardien de l’histoire à arrêter trois penaltys consécutifs lors d’un Championnat d’Europe.
Avant cela, il avait déjà fait ses preuves en Ligue des Champions avec le FC Porto, établissant un record avec un taux stupéfiant de 36,36% de penaltys manqués à son encontre. Cela fait de lui une figure formidable pour un Manchester United renaissant alors qu’ils se préparent pour leur rencontre en Ligue Europa ce jeudi.
Réfléchissant au défi à venir, Costa a déclaré : « Nous savons que United n’est pas au meilleur de sa forme, mais nous reconnaissons également ce que Manchester United représente. Pour moi, c’est le plus grand club d’Angleterre, une institution unique que j’admire depuis mon enfance. Cela s’apparente à un choc de Ligue des Champions ; ça va être un match exaltant. Nous devons apporter notre A-game pour assurer la victoire.
Ses compétences ont attiré une attention considérable et, comme beaucoup des talents les plus brillants du Portugal, il est fréquemment associé à un transfert vers l’une des ligues d’élite européennes, en particulier la Premier League anglaise. Avant qu’Andre Onana ne quitte l’Inter pour United, Costa faisait partie des noms spéculés pour revêtir le maillot rouge à Old Trafford.
Il partage un lien étroit avec l’arrière latéral de United Diogo Dalot, qu’il considère comme « comme un frère » depuis ses années à l’académie de Porto. De plus, il décrit son coéquipier international Bruno Fernandes comme « l’un des meilleurs » joueurs du monde et exprime fermement : « c’est lui qu’il faut surveiller » à l’Estadio do Dragao.
Pourtant, malgré les rumeurs de transfert tourbillonnantes, pourquoi Costa a-t-il choisi de rester à Porto ?
Il a honnêtement déclaré : « Ce que je dis toujours est vrai : si je ne quitte jamais Porto, le club que je chéris et où j’ai perfectionné mes compétences, je serai content. Mais nous comprenons tous à quel point la carrière d’un footballeur peut être imprévisible.» C’était sa première interview réalisée en anglais.
Des rapports en provenance du Portugal suggèrent que le contrat de Costa comporte une lourde clause libératoire de 62,5 millions de livres sterling, un chiffre tentant compte tenu de ses réalisations remarquables avec son club d’enfance.
