la détention du militant Paul Watson encore prolongée

la détention du militant Paul Watson encore prolongée
la détention du militant Paul Watson encore prolongée

Arrêté le 21 juillet, Watson aura passé plus de trois mois en détention d’ici ce nouveau délai si une décision n’est pas prise d’ici là.

Les bars comme seul horizon. La justice groenlandaise a décidé mercredi de maintenir en détention jusqu’au 23 octobre le militant écologiste Paul Watson, en attendant la décision du gouvernement danois sur la demande d’extradition du Japon pour une affaire liée à son combat pour les baleines.

Arrêté le 21 juillet, Watson aura passé plus de trois mois en détention d’ici ce nouveau délai si une décision n’est pas prise d’ici là. Ce mercredi, l’intéressé a décidé de faire appel de cette énième décision de justice. “A terme, la question de la proportionnalité (de la détention provisoire par rapport au crime) va poser problème”, a déclaré à l’AFP son avocate Julie Stage avant l’audience de ce mercredi.

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“Je n’ai rien fait de mal”

« Ce qui me fait le plus souffrir, c’est que j’ai raté les trois ans de mon plus jeune fils, j’ai raté les huit ans de mon fils aîné et pourquoi ? Je n’ai rien fait de mal. Mon crime est d’être gentil, mon crime est de sauver des vies. Et je l’ai fait dans le respect de la loi […] Cela n’a aucun sens », a déploré Paul Watson auprès du média Vatika, à son arrivée au tribunal.

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Fondateur de Sea Shepherd et de la fondation océanique qui porte son nom, Paul Watson a été arrêté alors qu’il était en route avec son navire le John Paul DeJoria pour intercepter un nouveau navire-usine baleinier japonais.

Le Japon réclame son extradition, après avoir relancé une demande émise en 2012 via une notice rouge d’Interpol. Il l’accuse d’être co-responsable des dégâts et blessures survenus à bord d’un baleinier japonais deux ans plus tôt dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd.

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Le rapporteur de l’ONU saisi

Mi-septembre, les avocats du militant septuagénaire ont contacté le rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, dénonçant notamment le risque qu’il encourt « d’être soumis à des traitements inhumains ». […] dans les prisons japonaises.

Selon eux, la demande japonaise repose sur des affirmations « fallacieuses », qu’ils voudraient démontrer en présentant au tribunal de Nuuk des extraits vidéo des événements, filmés par la chaîne Discovery, demande qui leur a été refusée jusqu’à présent. De plus, selon eux, ce délit n’est pas passible de prison en vertu de la loi groenlandaise.

Déterminé, depuis sa cellule à Nuuk

Personnalité controversée dans le milieu écologiste, notamment en raison de ses méthodes musclées, le militant a obtenu les signatures de 100 000 personnes sur la pétition demandant sa libération. Sur le plan politique, Paris a demandé à Copenhague de ne pas l’extrader.

Depuis sa cellule de la prison de Nuuk, un bâtiment gris moderne situé à flanc de rochers, Paul Watson affiche sa détermination à poursuivre son combat.

« S’ils imaginent que cela empêchera notre opposition ! J’ai seulement changé de navire, et mon navire actuel est le « Prison Nuuk » », déclarait-il fin août dans un entretien à l’AFP. Les Japonais « veulent m’utiliser comme exemple pour montrer qu’il ne faut pas toucher à leur chasse à la baleine ».

 
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