Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 2 octobre 2024 à 12h22
Denis Le Saint et les Brestois vivent un rêve éveillé, sportif mais aussi financier grâce à leurs résultats en C1.
C’est insignifiant pour des clubs comme le Paris Saint-Germain, habitués depuis des années à la Ligue des champions et qui disposent d’un budget colossal. En revanche, quand Brest enchaîne deux victoires en C1, l’impact est immédiat : chaque succès offrant une prime de 2,1 millions d’euros de la part de l’UEFA, voilà les Bretons déjà à 4,2 millions d’euros en deux matches, soit… six mois de total une masse salariale, qui s’élève à 700 000 euros pour l’ensemble de l’effectif ! Soit près de 10 % du budget annuel de fonctionnement, estimé à 48 millions d’euros.
Le Saint : « Important pour bien démarrer »
La participation historique à la C1, une première pour le Stade Brestois, avait déjà débloqué un bonus automatique de 18 millions d’euros. Là encore, une somme exceptionnelle à l’échelle des Finistériens, qui l’ont intégré au budget afin de garder les pieds – et surtout leurs caisses – sur terre. Quelles seront les prochaines étapes ? Un simple nul rapporterait déjà 700 000 euros, la qualification pour les barrages un million d’euros et surtout onze millions en cas de participation aux huitièmes de finale.
Les propos du président Denis Le Saint, début juillet, sont revenus avec un écho fantastique trois mois plus tard : « Ce sera sportif, mais je suis convaincu qu’on ne perdra pas tous les matches. Un groupe qui change peu, qui nous permet de bien débuter, donc de donner une confiance qui nous met plus en haut qu’en bas. On a vu des clubs qui ont beaucoup changé d’effectif et qui ont été plus difficiles. Quand on démarre mal, c’est compliqué. , il sera donc important de bien démarrer. L’entraîneur ne pensait sans doute pas si bien le dire, avec cet incroyable 4-0 mardi soir à Salzbourg qui fait suite à la victoire contre les autres Autrichiens du Sturm Graz il y a deux semaines en ouverture (2-1) à Guingamp, au Roudourou. accueillant les Brestois puisque leur stade Francis-Le Blé ne répond pas aux normes de l’UEFA.
