Mais : Sima (24e71e), Câmara (66e), Pereira Lage (75e)
Le rêve continue. Deux semaines après l’extase face à Graz, le Stade Brestois a réalisé le plus dur : confirmer. Dehors en plus, pendant que le 13e de Ligue 1 avait perdu ses trois déplacements précédents. Loin du visage affiché à Auxerre, les Pirates ont cloué la gueule du RB Salzbourg, pourtant habitué à l’altitude de la Ligue des Champions (0-4). Déjà buteur lors de la première journée, Abdallah Sima a cette fois inscrit un doublé. Avec six points sur six, Brest se place provisoirement en tête de la Ligue des Champions et s’offre véritablement le droit de rêver d’une place dans les 24. Qui l’aurait cru…
Le piratage n’est jamais fini
Assez énervé le week-end dernier, Eric Roy a décidé de renvoyer sur le banc Jordan Amavi, Romain Faivre et l’habituel capitaine Brendan Chardonnet. Julien Le Cardinal en profite pour vivre sa première en Ligue des Champions, qui a failli tourner au cauchemar : à la réception d’un corner autrichien, il envoie une tête vers la cage et le ballon finit au fond des filets après être passé entre les jambes de Mahdi Camara (10e). La VAR est néanmoins venue en aide aux Bretons et le but a été refusé pour position de hors-jeu par Lucas Gourna-Douath.
Le vénéneux Amar Dedić, qui a rendu fou Kenny Lala, a maintenu la pression en concluant son rush d’un tir au ras de la lucarne (16e).e). Karim Konaté n’est pas allé loin non plus du pied gauche (19e). Secoués, les Pirates ont réussi le coup parfait grâce à un exploit du duo Ludovic Ajorque – Abdallah Sima : l’avant-centre a bien joué avec son corps pour garder le cuir et donner un ballon à son jeune coéquipier, plein d’oignons. sang-froid pour contenir Dedić et tromper Janis Blaswich au sol (24e0-1).
L’équipe de Pep Lijnders a également failli être pénalisée lorsque Romain Del Castillo, aidé par l’appel d’Ajorque, a intelligemment servi Sima, qui n’était pas cadrée cette fois (38e).e). Mené contre le cours du jeu, Salzbourg repartait vers l’avant, mais Bizot tenait la baraque pour repousser la frappe d’Oscar Gloukh (37e).e) et s’emparer de la reprise incontrôlée de Bidstrup, étrangement seul dans la zone (41e). Encore un petit miracle à mettre au crédit de la formation d’Éric Roy.
Grand Bizot
Les vagues autrichiennes ont continué à déferler au retour des vestiaires. Marco Bizot s’est fait peur en voyant son dégagement bloqué, mais le dernier rempart brestois a parfaitement compensé avec un double arrêt, du pied pour dévier la tentative de Gloukh, puis des gants sur celui d’Adam Daghim, finalement signalé hors-jeu (55e).e). Il récidive en remportant son duel face à Dedić (65ee). Sur la corde raide, Brest s’est également appuyé sur Le Cardinal, auteur d’un tacle salvateur pour bloquer la frappe de Bobby Clark (58e).e). Des efforts récompensés par Mahdi Camara, qui a éteint la Red Bull Arena en profitant d’un ballon mal dégagé par Leandro Morgalla après un gros travail de Mama Baldé (0-2, 66e).
Puis l’apothéose avec le doublé du renard Abdallah Sima, attentif à la frappe de Hugo Magnetti, repoussé par Blaswich (0-3, 71e). Dès sa sortie du banc, Mathias Pereira Lage s’est même permis d’enfoncer le clou à l’entrée de la surface. (0-4, 75e). Le classement ne ment pas : le Stade Brestois est actuellement en tête du classement européen avec six points et une différence de buts de +5. Qui sait, peut-être que ça pourrait durer…
Le coprésident de Brest augmente la pression