Le parquet de Nice a requis 18 mois de prison, dont six mois sous bracelet électronique contre Magali Berdah, jugée pour redressement judiciaire lundi 30 septembre.
Le parquet a requis 18 mois de prison, dont six sous bracelet électronique contre Magali Berdah, ancienne « grande prêtresse des influenceurs », jugée lundi 30 septembre à Nice pour faillite alors qu’elle était courtier d’assurances il y a une dizaine d’années.
L’affaire concerne la société de bourse BA&CO, créée en 2013 par une amie d’enfance de Magali Berdah, reprise en mars 2014 par la mère de cette figure du monde des réseaux sociaux, puis placée en liquidation judiciaire en 2015, avec un passif estimé à près de 2,5 millions d’euros.
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“Elle apparaît comme le personnage central de cette société”
Si Magali Berdah s’est présentée comme une simple employée chargée des ventes au sein de BA&CO, le parquet a considéré qu’elle en était la dirigeante de facto. « Elle apparaît comme le personnage central de cette société. Elle nie mais tous les éléments convergent», a insisté la procureure, Sylvie Maillard, demandant également une interdiction définitive de diriger une société. Poursuivie à ses côtés, l’amie d’enfance de Magali Berdah a refusé de répondre aux questions tandis que sa mère, absente de l’audience pour raisons de santé, n’a donné que de vagues réponses au cours de l’enquête. Le parquet a requis à leur encontre une peine de prison avec sursis.
Entre 2014 et 2015, la comptabilité très floue de BA&CO fait état de plus de 80 000…
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