Lens – Nice : les Lensois en phase de répétition

Toujours la même histoire ? Solidité défensive, manque de réalisme devant et quatre nuls de suite dont deux buts consécutifs sans but à Bollaert : le RC Lens donne l’impression de ne pas vraiment progresser. Mais le 0-0 de ce samedi face à Nice, le quatrième « gros » affronté en quatre matches, après Monaco, Lyon et Rennes, est à la fois un bon résultat mais aussi celui d’un bon match, où il s’est passé beaucoup de choses.

Avec quatorze tirs, onze occasions, 33 ballons touchés dans la surface, total le plus élevé en première mi-temps de Ligue 1 depuis 2016, les Sang et Or auraient pu – dû – marquer au moins un ou deux buts avant la mi-temps qui auraient a évidemment changé la physionomie de la deuxième période, où ils ont encore eu 8 frappes supplémentaires dont une tête d’Abdulkodir Khusanov reprise sur la ligne par l’ex-piston artésien Jonathan Clauss (90e).^e+1). « Il y a de la frustration reconnaît l’entraîneur, Will Still, car il s’agit sans doute, au premier semestre, du meilleur contenu proposé jusqu’à présent avec une domination assez marquante. »

Samba – Bulka, meilleurs gardiens

Pendant une trentaine de minutes d’une intensité folle, ses joueurs ont pressé haut et fort, jouant constamment vers l’avant. Incapable de sortir de l’étreinte, le Niçois a pris des vagues. Mais Mbala Nzola fracasse le poteau (10e^e) et surtout Marcin Bulka a tout mis en œuvre. Le gardien niçois a d’abord écarté un rebond à bout portant de Wesley Saïd (12^e) avant de lire parfaitement un centre de Przemyslaw Frankowski (35^e). Il s’est encore montré impressionnant lors du duel face à Rémy Labeau-Lascary (70^e). Six arrêts au total qui expliquent, au moins en partie, que Lens n’ait pas marqué, même s’il manque encore à cette équipe, pour l’instant, un buteur et une réelle efficacité dans le dernier geste et les face-à-face.

Mais le Racing le montre à chaque match, il dispose aussi d’une armure quasiment à toute épreuve, y compris lorsqu’il doit encore finir à dix, après l’expulsion d’Anass Zaroury. Alors que son jeu l’expose, il n’a encaissé que deux buts en six journées, et sur coups de pied arrêtés. Une performance collective, portée par un Khusanov étonnamment autoritaire à 20 ans et par Brice Samba, qui enregistre 90,5% d’arrêts depuis le début de la saison ! Contre Nice, le gardien international en a ajouté quatre à son actif, le premier pour éviter un hold-up lorsque Lens a étouffé Nice (28e).^econtre Bouanani), les autres dans une seconde période où Lens a souffert face à Nice plus agressif (82^e88^e). Avec cette base, pas de quoi s’inquiéter, mais pas vraiment de quoi non plus vraiment situer le RC Lens.