Le trompe-l’œil ou l’art inquiétant, des peintures aux assiettes

Dès le XVIe siècle, les artistes du trompe-l’œil s’imposent une étrange contrainte : recréer un monde en trois dimensions sur une surface totalement plane. Les personnages sont ainsi toujours à l’échelle et, grâce à la profondeur de champ, c’est un peu comme s’ils sortaient du cadre. L’invention de la peinture à l’huile a permis de donner un aspect transparent aux faux morceaux de verre d’une œuvre. Idéal pour créer de superbes effets de matière.

“Ces artistes ont en commun cette capacité à nous tromper mais aussi à s’amuser avec les différents codes utilisés pour accentuer cet effet trompe l’oeil”explique Sylvie Carlier, commissaire de l’exposition « Le trompe-l’œil », au musée Marmottan Monet. Le trompe-l’oeil continue de fasciner les artistes qui varient les techniques. Depuis peu, dans l’art culinaire, le chef Cédric Grolet a fait de ses faux fruits une de ses marques de fabrique.

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