Par
Juliette Cardinale
Publié le
17 octobre 2024 à 12h45
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Depuis le week-end du 12 octobre 2024, la « comète du siècle » fait le bonheur les photographes professionnels et amateurs. Dimanche 13 octobre, les conditions étaient parfaites en Gironde pour voir la comète Tsuchinshan-ATLAS (ou C/2023 A3) à l’oeil nu ou pour l’immortaliser. Et Florian Clément n’a pas manqué le rendez-vous depuis la dune du Pilat.
Spécialisé dans les photos de phénomènes météorologiques, le Girondin de 26 ans n’a pas pu résister à l’envie de s’aventurer dans astrophotographie. “La comète touche le ciel, ça rend bien sur les photos et ce n’est pas souvent qu’on a des comètes aussi intenses”, confie-t-il à L’actualité bordelaise quelques jours plus tard.
Depuis la dune du Pilat
«J’y suis allé un peu avant le coucher de soleil sur la dune », explique le photographe amateur. Sur place jusqu’à 21h30, il a pris ce soir-là une « centaine » de photos.
Un lieu qu’il apprécie particulièrement pour de tels moments. « C’est un paysage magnifique, il n’y a pas trop d’empreintes de pas. C’est un bon site d’observation et nous voyons à 360 degrés.
Dimanche, il y a du monde quand il arrive sur la dune. Alors équipé de son reflex, de ses objectifs et de son trépied, Florian n’hésite pas à marcher vers le sud pour retrouver plus de solitude et pouvoir prendre des photos sans personne.
Depuis, la météo et le ciel nuageux ne lui permettent pas (encore) d’y retourner. « La comète perd en luminosité, il sera plus difficile de la voir à l’œil nu mais c’est toujours possible en photos. Si le ciel s’éclaircit, j’y retournerai ce week-end”, souligne le photographe.
« Une diversité de phénomènes météorologiques »
Originaire du Teich, il vit entre sa ville et Mérignac où il est technicien à Météo France. « En Gironde, nous avons un diversité des phénomènes la météo grâce à l’influence de la terre, de l’océan… », s’enthousiasme-t-il.
C’est pourtant dans les Vosges qu’est née sa passion pour la photographie météo. «J’ai photographié ma première tempête quand j’étais adolescent en vacances. J’ai beaucoup aimé le concept d’immortalisation de l’événement », se souvient Florian Clément. « Un flash ne dure que quelques secondes, mais grâce à la photographie on peut prolonger ce moment. »
Depuis, il voyage pour « les événements météorologiques » exceptionnel, pas de petites tempêtes. Parfois, cela signifie avoir un peu peur. « Nous sommes prudents mais le risque zéro n’existe pas, même chez nous. »
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