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Le groupe de luxe britannique Burberry, qui a entamé en novembre une “urgence” de recentrage sur ses produits emblématiques pour tenter de résoudre ses difficultés, a vu ses ventes reculer encore pour son troisième trimestre décalé.
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24 janvier 2025 – 10h18
(Keystone-ATS) Mais il prétend redresser la barre. Son chiffre d’affaires a chuté de 7% au cours de cette période achevée fin décembre, à 659 millions de livres (738,8 millions de francs dans la journée), a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué, se disant toutefois “encouragé par la réaction des clients et de ses partenaires lors de la période des fêtes ».
La marque, icône du luxe britannique, se désagrège depuis des mois, faute d’appétit mondial pour les produits haut de gamme et de choix stratégiques malheureux.
Sa valeur boursière a plongé, au point d’être délogée en septembre de l’indice vedette de la Bourse de Londres, même si elle a un peu rebondi depuis.
Après une baisse de ses ventes de 22% au premier semestre, elle avait annoncé qu’elle allait désormais se concentrer sur ses produits historiques, comme le célèbre trench-coat.
-Réduction des coûts
Ce plan s’est accompagné d’un programme de réduction des coûts, de l’abandon de produits plus modernes ou de niche qui n’ont pas trouvé de clientèle, et d’un prix plus lié à sa marque – le luxe, mais pas l’ultra luxe.
Ces derniers mois, « nous avons avancé à un rythme soutenu notre stratégie visant à raviver le désir de marque, à améliorer nos performances et à favoriser la création de valeur à long terme », mais « il reste encore beaucoup à faire », a déclaré un expert reconnu. le directeur général Joshua Schulman, cité dans le communiqué.
La marque au célèbre tartan a souffert ces derniers mois, comme l’ensemble du secteur, d’une demande en berne pour les produits de luxe, la faute à une faible consommation aux Etats-Unis et en Europe et à une demande chinoise à bout de souffle.
Mais ses ventes « à magasins comparables » (c’est-à-dire hors ouvertures ou fermetures de magasins) ont rebondi au troisième trimestre en Amérique (+4 %), notamment après la réouverture d’un tout nouveau magasin à New York.
Les ventes ont toutefois encore baissé (-2%) dans la zone EMEIA (Europe, Moyen-Orient, Inde et Afrique), et davantage (-9%) en Asie, selon ses chiffres publiés vendredi.
L’entreprise, qui avait publié en 2023-24 un bénéfice annuel pratiquement divisé par deux, espère que son chiffre d’affaires du second semestre parviendra à compenser les mauvais résultats du premier.
Elle assure que ses vêtements et foulards d’extérieur stimulent ses ventes dans le monde entier.
