Pourquoi est-il utile de tenir ce type de congrès départemental ?
L’objectif est de débattre sur deux jours de certains textes. Ce seront nos mandats pour les revendications futures. Chaque département fait la même chose, puis nous en reparlerons à Rennes, du 3 au 7 février, lors de notre 11e congrès national.
Ce type d’événement permet de créer des liens entre les syndicats et l’idée est de rester dans cette voie.
Quelles sont les grandes revendications de la Fédération syndicale unique (FSU) pour 2025 et les années à venir ?
Notre grand thème reste l’éducation, car le FSU est le syndicat majoritaire de l’éducation. Il y a aussi la rupture écologique, les droits de l’homme et la manière de faire du syndicalisme. Nous voulons également une fonction publique forte. Des personnels reconnus dans leurs missions, y compris financièrement avec des augmentations de salaire et des conditions de travail améliorées.
-Nous sommes un syndicat pour la transformation sociale. Nous proposons donc un autre modèle de société, plus juste, plus égalitaire et démocratique. Quant à 2025, nous souhaitons obtenir des revalorisations de la fonction publique. Nous avons également besoin d’investissements massifs, que ce soit dans les écoles, les hôpitaux ou la justice. Ce que nous voulons construire, ce sont de vastes mouvements, d’autres organisations syndicales, associations et partis politiques.
Est-il indispensable de soutenir et de maintenir les petites écoles rurales qui existent encore dans les Alpes-de-Haute-Provence ?
Nous considérons que l’école est l’un des derniers services publics en milieu rural qui confèrent de l’attractivité à nos territoires. Quand il n’y a plus d’écoles, les gens ne viennent plus. Même si cela coûte de l’argent d’avoir des petites écoles dans les villages, cela se justifie pour la population. Nous ne devrions pas être punis parce que nous vivons à la campagne. Nous défendons le droit à l’éducation partout.
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