Publié le 16 janvier 2025 à 15h39 / Modifié le 16 janvier 2025 à 19h36
3 minutes. en lisant
Il est 17h30 mercredi, la soirée dédiée à Noè Ponti ne commencera que dans une demi-heure mais le gymnase Gottardo, du Centre national sportif de la jeunesse (CST) de Tenero, est plein à craquer. C’est ici, où il a appris à nager dès l’âge de 6 ans, que le CST et sa ville natale, Gambarogno, ont invité les Tessinois à venir célébrer le héros local, revenu des Championnats du monde à la mi-décembre en petit bassin avec trois médailles d’or et trois records du monde. Un exploit unique dans l’histoire de la natation suisse.
Plus de 500 personnes ont répondu à l’appel. Il y a des personnes âgées, des familles, des jeunes sportifs qui portent la veste du club, des personnalités politiques locales, toute la population de Gambarogno… On s’embrasse et on se salue en dialecte. Passe par Mauro Ponti, le père de Noè, qui, entre deux câlins, rappelle les débuts du champion. « Au fond, nous n’étions pas une famille de nageurs. Mais dès ses premiers cours à 3 ou 4 ans pour se familiariser avec l’eau, ses professeurs nous ont dit qu’ils n’avaient jamais rien vu de pareil. A 6 ans, Noè a commencé à s’entraîner car Asia, sa sœur aînée, allait à la piscine pour son dos. A 12-13 ans, on a vu ses résultats, mais on n’a jamais eu d’attentes, on ne l’a pas poussé. Tant qu’il s’amusait, ça allait. Et aujourd’hui, le voici !
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