Le photojournaliste Jacques Nadeau a eu l’occasion de rencontrer de près Kim Yaroshevskaya pour son livre Vénérablespublié en octobre dernier. «C’était une personne qui imposait sa personnalité et ses actes», a-t-il déclaré au micro de Mario Dumont.
Ayant travaillé pendant près de 30 ans chez DevoirLe photojournaliste Jacques Nadeau s’est donné pour objectif de rencontrer des personnalités québécoises d’âge vénérable.
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Verser Vénérableshe met 80 personalities, including Béatrice Picard, Fernand Dansereau, Armand Vaillancourt and Kim Yaroshevskaya.
« J’ai 70 ans et je voulais rencontrer des gens qui me donneraient l’envie de continuer », a-t-il déclaré au 99,5 FM. Je ne veux pas finir en CHSLD plus tard.»
Il est allé voir l’interprète de Fanfreluche à trois reprises pour bien la connaître. « La dernière phrase qu’elle m’a dite était : ‘Je continue à vivre ma vie’ », raconte-t-il. Il y a tellement d’espoir quand on rencontre des gens comme ça.
“Elle nous racontait des histoires”
Jacques Nadeau se souvenait de l’époque où il était un « ti-cul » de 8 ans et il regardait Fanfreluche. «C’était la seule personne qui nous racontait des histoires, qui faisait travailler notre imagination», dit-il.
« Elle m’a donné le goût des voyages, poursuit-il. À 16 ans, je ne savais pas quoi faire et je suis parti en Californie. J’ai voyagé partout dans le monde et c’est ainsi que j’ai découvert mon amour pour le photojournalisme.
Lors de ses trois rencontres avec Kim Yaroshevskaya, Jacques Nadeau n’a utilisé son appareil photo qu’une seule fois. Les deux autres fois, c’était simplement pour « parler de la vie » avec l’actrice, sans faire d’interview officielle.
« Elle avait une beauté qui n’était pas seulement physique. Il y avait la beauté d’être, un être d’amour. C’était une séance photo comme je n’en ai pas souvent vécue.